Trois offres de rachat déposées pour sauver la verrerie – .

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Le logo Duralex au fond d’un verre, à la verrerie de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret).
Photo d’archives : AFP/VNA/CVN

La meilleure de ces offres est la proposition de la Société coopérative de production (Scop), soutenue par 60% du personnel et soutenue par la direction du site qui emploie 228 salariés à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), commune de l’agglomération orléanaise.

Cette offre prévoit le maintien de l’ensemble des effectifs et a obtenu le soutien des élus locaux. La métropole d’Orléans a proposé de racheter le site de la verrerie, pour une somme estimée entre cinq et huit millions d’euros, afin de contribuer à convaincre les banques de financer le projet.

La région Centre-Val de Loire a également promis son soutien sous forme de garantie bancaire. La seconde offre est celle de la Sarl Tourres et Cie, détenue par Stéphanie et Adrien Tourres.

Ils possèdent deux verreries, Waltersperger (Seine-Maritime), reprise en 2018 et spécialisée dans l’embouteillage de luxe pour les cosmétiques avec une quarantaine de salariés, et La Rochère (Haute-Saône) qui compte une centaine d’emplois et travaille notamment pour les arts de la table.

Leur plan prévoit le maintien de 179 salariés et envisage la mise en place de synergies techniques et commerciales au sein du groupe. La CFDT estime que même si cette offre ne préserve pas tous les emplois, elle doit néanmoins être «« pris au sérieux et étudié. »

La troisième offre émane de Carlesimo Investissements/GCB Investissements, un groupe industriel familial qui possède deux fonderies, Navylest International, spécialisée dans les quilles en plomb pour bateaux, et Lory International. Elle ne propose que la reprise de 79 emplois.

Selon la CFDT, un quatrième repreneur potentiel s’était manifesté, mais a finalement décidé de ne pas remettre d’offre après avoir discuté avec des élus du Comité social et économique (CSE).

Ces propositions seront examinées par le tribunal de commerce d’Orléans lors d’une audience le 17 juillet. Duralex, mondialement réputé pour ses verres de cantine ultra-résistants, connaît des difficultés récurrentes depuis plus de vingt ans.

La verrerie est actuellement aux mains de la Compagnie Française du Verre, également propriétaire de Pyrex, qui l’a reprise à la barre du même tribunal en 2021.

AFP/VNA/CVN

 
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