La légende du rugby néo-zélandais Portia Woodman-Wickliffe, qui a brillé à la fois en rugby à 7 et en rugby à XV, a annoncé que les Jeux olympiques de Paris seraient sa dernière compétition.
« Après douze années incroyables à représenter la Nouvelle-Zélande en rugby à 7 et à XV, les Jeux olympiques de Paris seront la dernière fois que je porterai le maillot noir. » C’est par ces mots que Portia Woodman-Wickliffe annonce sa retraite du rugby, après les Jeux de cet été. Et c’est d’une légende dont il est question. Si elle a débuté comme professionnelle en netball (un sous-genre du basket-ball), elle s’est tournée vers le rugby, et a fait partie de la première équipe des Black Ferns Sevens pour les World Series en 2012. Rien d’étonnant, puisque son père, Kawhena Woodman, et son oncle, Fred Woodman, étaient tous deux All Blacks.
Et quelle réussite ! L’ailière a remporté deux fois la Coupe du monde à XV (2017, 2022), deux fois celle à Sevens (2013, 2018), l’or et l’argent aux Jeux, et l’or et le bronze aux Jeux du Commonwealth. Sur le plan personnel, elle peut se targuer d’avoir collectionné les récompenses, avec celle de joueuse à Sevens de l’année (2015), une place dans le XV mondial des années 2017 et 2020, et surtout, le titre de meilleure joueuse à Sevens de la décennie. « Le rugby m’a apporté bien plus qu’une carrièreelle dit. Il m’a offert mon deuxième whanau (famille élargie en maori)« L’opportunité d’explorer le monde et de vivre des expériences que je n’aurais jamais eues autrement. » Une raison de plus pour qu’elle soigne sa sortie : « Une dernière danse avec mes sœurs à Paris. »
