Deux sujets préoccupent particulièrement les inspecteurs de l’AFSCA dans leur rapport annuel : .

Deux sujets préoccupent particulièrement les inspecteurs de l’AFSCA dans leur rapport annuel : .
Deux sujets préoccupent particulièrement les inspecteurs de l’AFSCA dans leur rapport annuel : .

Les bonnes nouvelles sont trop rares pour être ignorées. Cette fois, elles proviennent de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA), qui publie aujourd’hui son rapport annuel, comprenant tous les résultats des inspections de 2023.

Au cours de l’année écoulée, l’agence aura réalisé un total de 106 757 missions d’inspection (pour 109 666 missions en 2022) tout au long de la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur (élevages, industriels, abattoirs, magasins, HoReCa…). Concrètement, plus de 56 000 entreprises actives tout au long de la chaîne alimentaire ont ainsi reçu la visite d’un inspecteur ayant réalisé une ou plusieurs inspections. Il en résulte un taux de conformité élevé, avec 84,8 % des inspections ayant donné un résultat positif en 2023 (légèrement en dessous des 85,3 % enregistrés en 2022).

Que se passe-t-il en cas de rapport défavorable ? L’AFSCA peut prendre diverses mesures, allant de l’avertissement (15 728) à l’amende (10 044) et même à la saisie des marchandises, ce qui a été le cas pour 2 174 d’entre elles. Dans les cas extrêmes, c’est-à-dire lorsque la santé du consommateur est compromise, l’AFSCA peut également imposer une fermeture temporaire de l’entreprise : cela s’est produit 399 fois en 2023.

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Allergènes et hygiène : des sujets de préoccupation

Dans le seul secteur de la distribution (HoReCa, supermarchés, boulangeries, boucheries, poissonneries et cuisines collectives), l’agence a visité 21.628 entreprises : 69,3% des missions d’inspection ont abouti à un résultat favorable. Les principaux points qui restent préoccupants sont la capacité à fournir aux consommateurs des informations correctes sur les allergènes et l’hygiène des mains. L’Afsca pointe ainsi le manque d’éviers en nombre suffisant, de robinets sans contact, de liquides de lavage et de méthodes de séchage hygiéniques.

Plus rassurants sont toutefois les résultats obtenus suite à l’échantillonnage des produits alimentaires sur notre marché. En effet, sur les 64 648 échantillons analysés en laboratoire, 98 % se sont révélés conformes.Un chiffre qui démontre un niveau élevé de sécurité alimentaire dans notre pays.« , se réjouit l’Afsca, même si 254 produits ont été rappelés cette année-là. Pour quelles raisons ? Plus de 8 rappels de produits sur 10 étaient dus à un risque chimique ou microbiologique. Par ailleurs, 85 avertissements ont également été émis, principalement en raison de l’absence d’indications d’allergènes sur l’étiquette.

Le chiffre des contrôles effectués aux frontières belges, que ce soit dans les ports ou les aéroports, est également rassurant : sur les 131.073 envois contrôlés (127.402 en 2022), plus de 97% d’entre eux sont arrivés sur le marché européen.

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Réclamations des consommateurs

Quant à la ligne d’assistance aux consommateurs, elle a traité 4 865 plaintes (4 998 en 2022).Ce sont des signaux importants pour l’Agence car près de 6 plaintes de consommateurs sur 10 ont donné lieu à des actions sur le terrain. »souligne l’agence qui a répondu à près de 4.000 questions de consommateurs.

Le baromètre de la sécurité alimentaire est un instrument scientifique qui indique chaque année l’évolution de l’état général de la sécurité alimentaire en Belgique.Entre 2022 et 2023, le baromètre de la sécurité alimentaire a connu une augmentation de 2,2%, commente l’Afsca. La principale raison est la diminution du nombre de personnes touchées par une éventuelle intoxication alimentaire, une diminution du nombre de cas de salmonellose et une diminution des découvertes de Campylobacter (une bactérie) dans les carcasses et les viandes découpées.

Dans le cadre de l’introduction en janvier 2023 de normes européennes pour les PFAS dans de nombreux produits alimentaires, l’Afsca a prélevé 370 échantillons de viande, de lait, d’oeufs, de foie, de poisson et de crustacés.Certains de ces échantillons ont été prélevés de manière aléatoire dans la chaîne alimentaire, mais des échantillons ont également été prélevés dans des fermes situées dans des zones à risque.détaille l’Afsca. « Seuls 4 échantillons ne répondaient pas aux nouvelles normes ».

Verser Herman Diricks, directeur général de l’Afsca, «« L’année 2023 s’est déroulée sans incident majeur malgré l’impact des défis mondiaux liés à la guerre en Ukraine, aux nouvelles normes sur les PFAS et aussi toujours aux effets du Brexit. Nous avons également pu mener à bien d’autres dossiers comme celui des exportations de porc vers la Chine. »

 
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