Bassam El-Absi a été reconnu coupable et condamné à 17 ans de prison par le tribunal de Bordeaux en février dernier. Le radiologue girondin a fait appel de cette condamnation.
Un complot, selon le radiologue
Dans Girondehuit femmes accusées Bassam El-Absi de viols etagression sexuelle dans le cadre de ses fonctions.
Comme indiqué Le Figaroils doivent à nouveau faire face au radiologue, qui a fait appel de la décision du tribunal après avoir été condamné à 17 ans de prison en février. Son deuxième procès s’ouvre vendredi 29 novembre devant les assises de Charente à Angoulême et durera jusqu’au 6 décembre.
Pour rappel, l’agresseur présumé a nié toutes les accusations lors de son premier procès, affirmant avoir été victime d’un complot orchestré par d’anciens patients.
Incapable d’imaginer sa culpabilité
Maître Talbert-Camarero, l’avocat d’un des premiers plaignants, a réagi au micro du journal. “Nous aurons le même discours qu’en première instance. Il fait appel parce qu’il est incapable d’imaginer sa culpabilité. C’est la procédure, mais ça a été un choc pour mon client», a-t-il indiqué.
A noter que l’épouse de Bassam El-Absi a également défendu la position des accusés, malgré les 17 femmes entendues lors de l’information judiciaire. En revanche, sa fille Célia El-Absi a expliqué qu’elle doutait de l’innocence de son père.
Un nouvel essai
Certaines femmes voient ça procès en appel comme une nouvelle épreuve à surmonter. “Ma cliente est une femme émotionnellement forte, mais cet appel la bouleverse», a souligné l’avocat. Ce dernier a indiqué qu’il est très difficile pour le plaignant de recommencer à témoigner, d’entendre El-Absi nier les faits et ne pas être reconnu comme victime par l’accusé. “Les victimes ont encore beaucoup d’espoir qu’il sache reconnaître les faits, elles en ont besoin pour leur reconstruction», a-t-elle ajouté.
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