la boutique 100% vintage – .

Murs fleuris aux couleurs pastel, boule à facettes et plafond rose : quand on entre dans la boutique Janick Shop, c’est comme un voyage dans le temps, dans les années 70. Ici, tout est vintage, vous ne trouverez aucun vêtement de moins de 20 ans. Tout, même le nom de la boutique. Janick est un hommage au prénom de la grand-mère d’Anaïs Daraize, la créatrice de la boutique. « C’est elle qui m’a donné le goût des belles choses et du travail bien fait », explique-t-elle.

Le gagnant de « Mon centre-ville a une entreprise incroyable »

C’est d’abord sur le réseau social Instagram qu’Anaïs Daraize a lancé son entreprise en 2021, avant de se rendre compte que les clients étaient « plus sensibles au live ». Elle s’est alors tournée vers la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) pour obtenir de l’aide et a remporté, fin 2023, le concours Mon centre-ville a un commerce incroyable, organisé par la CCI Portes de Normandie et la ville d’Évreux.

La lauréate bénéficiera d’un accompagnement personnalisé dans la création de son entreprise, ainsi que d’un accompagnement pendant trois ans : un loyer proposé à prix modéré dans un magasin test. « Notre objectif est d’augmenter les chances de réussite de l’entreprise. Pour Anaïs, c’est le fruit de beaucoup de travail et de persévérance », commente Jean-Michel Costasèque, président de la CCI Portes de Normandie.

Tarifs de 15 à 45 €

L’objectif de Janick Shop est de proposer une alternative aux magasins de fast-fashion, avec des vêtements d’occasion datant des années 50 à la fin des années 90. Mais ce qui compte vraiment pour Anaïs Daraize, c’est de créer du lien entre les générations. « L’autre jour, une femme plus âgée a pris un chemisier et une adolescente a crié ‘Waouh, c’est tellement beau !’. Puis elles ont discuté ensemble, c’était génial », se souvient-elle.

Côté prix, il faut compter entre 15 et 45 €, mais il n’y a pas de règle. Le montant du vêtement se décide au cas par cas, en fonction de son époque et de sa qualité. La jeune femme propose également ses propres créations, qu’elle réalise à partir de tissus chinés dans des brocantes ou dans des associations.

Le magasin a ouvert ses portes le 13 mai et marche bien depuis. « Pour l’instant ça marche, les gens sont réceptifs ! », se réjouit Anaïs Daraize. Un rayon homme devrait être développé dans le magasin en septembre.

Ouvert du mercredi au samedi de 10h à 19h, au 6 place du Grand Carrefour. 10% de réduction pour les étudiants.

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