Que ressentez-vous à l’idée de revenir au HAC, 17 ans après votre départ ?
C’est un grand plaisir évidemment. Le club, comme la ville, a beaucoup évolué. Dans le bon sens je trouve (sourire). C’est très agréable de voir une telle évolution, surtout quand on est attaché à des couleurs, à une ville. Le club a franchi un cap grâce aux gens qui sont là depuis deux ans. Il a beaucoup grandi avec le stade Océane et le centre de formation.
On vous avait dit que vous aviez été approché ailleurs, déjà la saison dernière. Pourquoi avoir choisi le HAC ?
J’ai eu la chance d’avoir eu le choix. Il faut savoir que je n’avais jamais envisagé de revenir ici. Même si j’avais des échanges réguliers avec Mathieu (Bodmer)c’est quelque chose à laquelle je n’avais pas trop réfléchi. Je n’étais pas préparé à ça. J’avais mon diplôme à passer et le club avançait très bien sans moi. Et Mathieu m’a appelé. J’étais surpris, vraiment. Et puis tout est devenu clair dans ma tête. J’y ai réfléchi une minute. Je sais où je vais, dans un environnement sain avec des gens qui travaillent dur.
Quel genre d’entraîneur serez-vous ?
Sur le terrain, il y a le discours et ce qu’on sait vraiment faire. J’aime les équipes qui jouent, qui pressent, avec beaucoup d’intensité. Je préfère gagner 5-4 que 1-0. La seule garantie certaine que j’offre aujourd’hui sera l’état d’esprit. Etre entraîneur, c’est parfois jouer le rôle de père, de professeur. J’essaie surtout d’être juste. A la fois proche et dur, sachant que chaque joueur n’a pas besoin du même discours. Il y aura une ligne de conduite générale et on s’adaptera.
