Nommé le 13 novembre 2024 par décret du Président de la République, Georges Salaün prend officiellement ses fonctions de nouveau secrétaire général de la préfecture des Côtes-d’Armor et préfet de l’arrondissement de Saint-Brieuc. Il succède à David Cochu, qui a élu domicile place Beauvau comme directeur adjoint au ministère de l’Intérieur.
Départ de Saint-Cyr
Au nom de ce haut fonctionnaire de 46 ans, vous l’aurez deviné, la Bretagne n’est pas étrangère à Georges Salaün. S’il n’a rien à voir avec les personnalités portant le même patronyme, il est bel et bien originaire de la région, plus précisément du nord Finistère. En revanche, peu de choses le lient spécifiquement aux Côtes-d’Armor, hormis les grands-parents qui y ont vécu et le prénom de son fils, Brieuc.
C’est également dans le Morbihan qu’il étudie à l’école militaire spéciale de Saint-Cyr. Après avoir débuté sa carrière dans l’armée, notamment en Afghanistan, il devient capitaine de la gendarmerie nationale. Corps dans lequel il commande le peloton de surveillance des installations nucléaires à Flamanville.
Une méthode : « le collectif »
Le Finistérien rejoint le corps préfectoral et est nommé directeur de cabinet du préfet de Haute-Vienne en 2018, puis de Martinique en 2020. Trois ans plus tard, il revient dans la capitale pour occuper le poste de chef de cabinet du ministre délégué en Bérangère Couillard, chargée de l’Égalité des genres, puis ministre de la Culture Rachida Dati.
Si l’ancien militaire « ne prétend pas connaître les Côtes-d’Armor », il a déjà identifié cinq enjeux prioritaires : l’agriculture, la revitalisation du centre-ville, les algues vertes et l’aménagement du territoire. Des sujets sur lesquels il veut avancer avec un slogan : « le collectif ». « J’aimerais avoir un rôle de facilitateur. Dès que des problèmes surviennent, il faut réunir les différents acteurs autour de la table. »