De la Hongrie au Quimper Volley, le retour aux racines françaises de Pauline Martin – .

De la Hongrie au Quimper Volley, le retour aux racines françaises de Pauline Martin – .
De la Hongrie au Quimper Volley, le retour aux racines françaises de Pauline Martin – .
Quimper Volley

Au bout du fil, Pauline Martin revient d’une journée éreintante passée en Corse. Avec son accent chantant, venu tout droit du Tarn, la première recrue du Quimper Volley décrit son séjour dans les montagnes de l’Île-de-beauté. Elle participe à un raid sportif avec sa sœur. Kayak, natation, trail… elle n’a jamais vraiment pratiqué. Mais la volleyeuse est une femme de défis. Elle s’en est déjà prouvée en lâchant tout il y a six ans pour aller jouer dans un autre pays, loin de sa famille qu’elle aime tant.

Une carrière tournée vers l’étranger

Pauline Martin a commencé son parcours au volleyball alors qu’elle ne savait ni lire ni écrire, à l’âge de six ans. Motivée par l’idée de suivre les traces de sa sœur aînée. « J’ai fait de la gymnastique et j’avais envie de m’orienter vers un sport plus collectif », se souvient-elle. Depuis, elle n’a jamais arrêté. Avant de trouver sa place sur le terrain, elle a essayé plusieurs postes. Certains ont été naturellement mis de côté : « Je jouais en attaque mais je devais rapidement changer de poste vu ma taille (1,70 m), c’était un peu compliqué », résume Pauline Martin en souriant. Elle sera donc passeuse.

Carrière entamée, Pauline Martin navigue entre les championnats français et étrangers. Les points forts : Béziers (2013 à 2018), la Finlande (2018-2019), Istres Provence (2019-2022), le Portugal (2022-2023) puis la Hongrie la saison dernière. Partir à l’étranger était-il une nécessité ? « Je ne sais pas, avoue la jeune femme. J’aurais pu jouer dans l’élite après Béziers mais j’ai eu une opportunité en Finlande. Je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. »

Alors à 23 ans, la voilà bien loin du cocon familial qu’elle n’a jamais vraiment quitté. « J’ai toujours été très proche de ma famille. Partir m’a permis de gagner en maturité, de voir les choses différemment ». Sportivement, la setteuse n’a pas non plus perdu son temps. « Même s’il n’y a pas beaucoup de différences avec la France, cela m’a apporté une nouvelle façon de m’entraîner et des expériences différentes ». Elle énumère : l’aspect « physique » avec les Hongrois ou la « technique » au Portugal.

Retour aux sources

Mais tout cela ne compensera pas le manque de ses proches. « Je me suis dit que je ne voulais plus être loin d’eux, que je voulais retourner dans mon pays. C’était important pour ma force mentale », avoue-t-elle. En signant à Quimper, Pauline Martin valide une première étape avant de revenir à Albi d’où elle est originaire.

En attendant, la passeuse espère continuer à progresser avec et surtout cette envie de transmettre l’expérience glanée en Europe. Dans quelle division ? C’est la grande question. Mais qu’importe, « si on est en Ligue A, c’est du bonus et on fera le maximum pour assurer la survie. Si c’est en Élite, on jouera la montée et c’est aussi un bel objectif », assure la future quimpéroise. Mais en attendant, Pauline Martin a des retrouvailles à savourer et un raid sportif à boucler.

 
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