Clément Pédron, Media365, publié le mardi 2 juillet 2024 à 00:07
Ultra-dominant mais incapable de forcer le verrou de Jan Oblak, le Portugal a eu besoin des tirs au but pour échapper au piège tendu par la Slovénie. Le champion d’Europe 2016 affrontera la France ce vendredi à 21 heures
La France a attendu presque le dernier moment pour éliminer la Belgique quelques heures plus tôt. Son futur adversaire s’est fait attendre mais c’est bien le Portugal qui défiera la France ce vendredi à 21h à Hambourg pour une place en demi-finales. La Seleçao a dû attendre la séance de tirs aux buts pour venir à bout d’une équipe slovène très efficace dans le placement et l’organisation mais diablement imprécise dans le geste final. Le champion d’Europe 2016 est passé par toutes les émotions ce lundi soir. Il aurait pu conclure en première période tant il s’est montré dominant et dangereux dans la surface mais soit ses hommes ont manqué le cadre, soit ils se sont heurtés à Jan Oblak. Joao Palhinha, le milieu de terrain portugais a même touché le poteau d’une frappe limpide dans le temps additionnel avant la pause.
En seconde période, même constat. Le Portugal a imposé un rythme élevé mais n’a pas réussi à forcer le verrou slovène. Heureusement, les Dragons ne les ont pas punis non plus sur les quelques occasions qu’ils se sont procurées, et surtout pas Benjamin Sesko. Lors de ce match, celui qui est annoncé dans l’effectif d’Arsenal la saison prochaine a eu plusieurs occasions de marquer, voire de se qualifier, mais l’avant-centre de Leipzig a systématiquement raté son dernier geste.
Le Ronaldo inconnu
Présent du début à la fin du match, Cristiano Ronaldo a cristallisé certaines des difficultés observées lors de la rencontre. Pas dans le bon tempo, imprécis, lent, le capitaine de la Seleçao a eu du mal à justifier sa présence sur le terrain mais a pu compter sur le soutien indéfectible de son entraîneur, Roberto Martinez, qui n’a pas eu le courage de le remplacer. Pourtant, « CR7 » en aurait sans doute eu besoin, surtout quand on regarde son langage corporel… Il n’y avait qu’à voir ses larmes après son penalty arrêté par Oblak lors de la première période de la prolongation suite à une faute de Drkusic sur Jota pour se rendre compte à quel point l’ancien Madrilène était à cran. Par chance, Cristiano Ronaldo allait avoir une seconde chance lors de la « vraie » séance de tirs au but puisque cinq minutes avant le coup de sifflet final, Benjamin Sesko manquait le ballon qui le qualifierait suite à un face-à-face raté face à Diogo Costa après une perte de balle de Pepe. Premier attaquant de la Seleçao, « CR7 » n’a cette fois pas manqué de marquer et a lancé son équipe du bon pied avant que son gardien ne réalise une prestation de gala avec trois penaltys repoussés. Bruno Fernandes et Bernardo Silva ont terminé le travail pour le Portugal qui rencontrera donc la France ce vendredi, dans un remake de la finale de l’Euro 2016.
