Le 19 septembre, le prince du volley français rentrait chez lui à Poitiers. Après avoir découvert l’Italie, la Russie et la Turquie, Earvin Ngapeth est revenu à ses premiers amours, le Stade Poitevin. «J’ai été dans le coin», nous assurait-il en septembre. J’ai trois enfants, ma femme est avec moi depuis dix ans. Elle ne supporte plus l’étranger (il rit) ! Elle veut qu’on rentre en France, pour travailler. Depuis deux ou trois ans, on se demande où on pourrait aller en France. Je ne veux pas retourner à 40 ans, c’est nul. »
A 33 ans, le receveur-attaquant est devenu l’égérie du Championnat de France, la Marmara SpikeLigue. Car un international français double champion olympique et élu meilleur joueur de la compétition à Tokyo et Paris, c’était du jamais vu. Pourtant, l’aventure n’a duré que trois mois. Le 27 décembre, à l’occasion de la réception de Tours, Earvin Ngapeth fera ses adieux au public du Stade Poitevin, qui se déplace en masse pour le voir à chaque rencontre.
« Je me suis engagé sur un contrat d’un an, avec la possibilité en décembre de pouvoir signer ailleurs si une opportunité qui m’intéresse se présente. Mais ce qui est sûr, c’est que jusqu’en décembre, je suis à Poitiers”, nous expliquait-il à son retour en France. Selon L’Équipe, la star de l’équipe de France serait sur le point de signer un contrat avec le club turc de Fenerbahçe.
« Malgré les efforts déployés pour tenter de prolonger cette belle histoire, Earvin a reçu une offre qu’il ne pouvait refuser », écrit le club poitevin dans un communiqué. Il restera avec nous jusqu’au grand derby du 27 décembre contre Tours au Futuroscope Arena. Ces quelques mois ont été exceptionnels pour nous tous : abonnés, bénévoles, licenciés, partenaires et même au-delà, pour le volley français. Profitons ensemble des trois prochains matchs à domicile et quoi qu’il arrive, l’aventure n’est pas terminée. »
L’international français a remercié le club pour cette « parenthèse d’intensité exceptionnelle chez lui, dans (son) club et (sa) ville de cœur. » « Cette parenthèse n’est pas terminée, j’espère de tout cœur vous retrouver et poursuivre cette aventure un jour », a-t-il poursuivi. “Je resterai motivé plus que jamais jusqu’à mon dernier match le 27 décembre sous les couleurs de l’Alterna Stade Poitevin, je suis sûr que ce match sera une fête du Volleyball à Poitiers, dans ma ville”, a-t-il déclaré. enfin promis.
