« Le mercato va être long » – .

Nicolas Seube est un entraîneur moderne. L’entraîneur de Stade Malherbe Caen (Calvados) a pris en compte les réalités du marché des transferts.

Une main d’œuvre appelée à bouger

Le lundi 1er juillet 2024, lorsque l’entraînement a repris, il savait pertinemment que les joueurs présents ne seraient certainement pas tous là le 31 août, date de fin du Mercato.

« Dans la structure économique dans laquelle se situe le football français, c’est complexe, analyse-t-il. Il faut comprendre que les droits TV ne sont pas encore clairs, les clubs attendent tout ça. Il faut s’habituer à avoir des fenêtres de transferts longues et des effectifs très évolutifs. »

Entre les joueurs prêtés de retour (Hountondji, Bassette, Vandermersch…) et les joueurs susceptibles de faire l’objet d’offres (Gomis, Mendy…), l’effectif de Malherbe devrait connaître des fluctuations durant l’été.

Il y a des choses qui vont se mettre en place, mais cela va prendre du temps. J’ai connu des périodes, quand j’étais joueur, où on avait quasiment l’effectif au complet à la reprise. Il faut apprendre à vivre avec ça.

« Aujourd’hui, je peux aligner une équipe ultra compétitive »

Fataliste ou pragmatique, selon, Nicolas Seube a choisi de prendre les choses du bon côté. « Aujourd’hui, un groupe, c’est un peu Koh Lanta (rires). Aujourd’hui, personne ne peut vraiment parler de ce qui va se passer, car les marchés sont très fermés. En plus, il y a l’euro. C’est compliqué de voir des transferts entre clubs français. Nous sommes souvent attaqués par des championnats étrangers. Cela va être long, tant que quelque chose n’est pas débloqué, il y aura très peu de mouvement. Ce que j’ai dit à la direction, c’est qu’on a des joueurs, une équipe. Si le championnat commençait aujourd’hui, je pourrais aligner une équipe ultra compétitive, c’est ce qui me motive.

Les supporters ne demandent rien de mieux.

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