Plus de 20 ans après l’épopée de 2002, quel souvenir gardez-vous lorsque vous héritez du Toulouse FC pour la 8e tournée ?
Le premier souvenir est au moment du tirage au sort. On était en CFA2 et là, le 8e C’est le début de la Ligue 2 et on retrouve le Toulouse FC. C’est le niveau le plus élevé que nous puissions atteindre ! Et puis, c’était le TFC quand même… Donc, en plus de disputer la Ligue 2, on jouait contre un club local, en tout cas, un club du Sud-Ouest. Jouer contre des pros est encore très rare dans une carrière de joueur amateur.
Alors c’est l’excitation qui a dominé ou le regret de ne pas avoir eu un tirage plus favorable ?
Atteindre 8e tournée, c’était déjà un exploit. Nous nous demandons toujours « un tirage favorable est-il préférable ? » », comme nous l’avons eu cette année ? Sauf qu’en Coupe de France, le niveau ne veut rien dire. On était juste très enthousiastes à l’idée de jouer des professionnels avec William Prunier, Christophe Revault… C’étaient même des joueurs de Ligue 1 !
Et puis ce FCM 2002-2003 a connu une remarquable série de championnats…
Nous avons réalisé un très bon parcours en CFA2 et avons fini par passer en CFA en fin de saison. Nous avons un groupe avec des joueurs et des recrues de très bon niveau qui nous ont rejoint. On avait un esprit, une cohésion qu’on a retrouvé un peu cette année aussi. Pour réaliser un bon parcours en Coupe de France, il faut évidemment de la chance, c’est indéniable, mais il faut surtout avoir de la force collective.
Vous perdez aux tirs au but (3-5) après avoir ouvert le score (1-1). Toulouse vous avait « respecté » ?
Ils avaient une très bonne attitude, comme on peut s’y attendre. Eh bien, le public était assez énervé car évidemment, quand Petit Pouce mène au score, c’est le jeu…
Jouer devant plus de 2 000 spectateurs reste-t-il aussi un souvenir mémorable pour un footballeur amateur ?
Au-delà de l’enceinte, nous avions déménagé chez les rugbymen à Dartiailh, évidemment pour entendre un stade plein, plein de supporters pour voir un match de foot à Marmande, c’est génial.