Didier Le Gac dans un vote très favorable – .

20 h. Didier Le Gac, le député sortant, candidat de la majorité présidentielle aux législatives de 2024, arrive à Tébéo, à Brest, ce dimanche 30 juin 2024, où il est invité pour la soirée électorale, parmi d’autres élus ou candidats. « J’ai les résultats de toutes les communes, sauf celles de Brest », où se trouvent plusieurs bureaux dans la troisième circonscription du Finistère (Brest rural). « Je suis en tête dans 31 communes sur 32. La deuxième force, c’est le Rassemblement national (RN), et pas le Front populaire. Les électeurs m’ont dit qu’ils ne voulaient pas de ce bazar qu’ils mettent à l’Assemblée. Vous avez les résultats pour Brest ? » Non pas encore. Il se dirige vers la scène.

A 21 heures, Didier Le Gac cherche toujours à connaître le résultat global de la circonscription de Brest centre. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

20h15. Sur scène, Didier Le Gac insiste, comme pendant la campagne : « Le Front populaire est une alliance électorale. Ils ne sont d’accord sur rien. Cela va durer trois semaines ! Certains électeurs de gauche vont revenir au bloc central : ils ne veulent pas être associés aux dérives de la France insoumise. Les émeutes de l’an dernier ont terriblement choqué les gens. Ils disent vouloir être pacifiques. »

Les partitions défilent sur les écrans du plateau de Tébéo. Le député sortant les scrute avec attention. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

20h55. Didier Le Gac quitte temporairement le plateau, consulte son téléphone pour les messages de félicitations et les dernières nouvelles. « Il y a un taux de participation de 71,56 % dans la circonscription. C’est historique. Je suis ravi! Les Français ont bien compris les enjeux de ce scrutin.» Il constate cependant « le score très élevé, dans toutes les communes, du RN, qui sera présent pour la première fois au second tour ».

21h35. Le candidat apprend qu’il est nettement en tête avec près de 39% des voix devant Martine Donval (RN), près de 28%, et Pierre Smolarz (NFP), près de 27%. Ne disposant pas de bureau de campagne, « comme beaucoup de candidats ces temps-ci, d’autant que le délai était cette fois très court après l’annonce de la dissolution », il quitte Tébéo et s’apprête à aller retrouver des membres de son camp dans un bar du centre-ville. Il s’attend alors à une course à trois.

Je salue la décision de Pierre Smolarz de retirer sa candidature au second tour de ces élections

« Il existe un bloc d’extrême droite qui joue sur les peurs. Un bloc d’extrême gauche qui n’est qu’un accord électoral. Et un bloc central, modéré comme l’a toujours été la Bretagne. Où la cohésion n’est pas un vain mot entre habitants. Je veux continuer, dès le matin du 8 juillet, à œuvrer avec toutes les forces vives de cette circonscription pour faire avancer le pays. Je remercie les électeurs qui ont voté pour moi et les invite à voter à nouveau dimanche ou à utiliser leur procuration. J’espère que cela reflète mon implication sur le terrain et que c’est une reconnaissance. Dans une course à trois, il est important d’être en tête pour créer de l’élan, mais tout est possible !

Didier Le Gac et le socialiste brestois Yann Guével se croisent brièvement : l’un quitte le plateau, l’autre arrive. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

21 h 58. On lui annonce que Pierre Smolarz, candidat du Nouveau Front populaire, se retire alors qu’il aurait pu se présenter au second tour. La petite fête au bar ne dure pas. Avant 23 heures, tout le monde est parti.

23 h 02. Didier Le Gac «salue la décision de Pierre Smolarz de retirer sa candidature au second tour» de ces élections. “Dès ce soir, j’appelle tous les électeurs attachés à notre République et à ses valeurs à se mobiliser autour de ma candidature au second tour.” La cible principale a inévitablement changé.

 
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