technologie et festival. L’économie circulaire prend forme dans le Sud-Isère

technologie et festival. L’économie circulaire prend forme dans le Sud-Isère
technologie et festival. L’économie circulaire prend forme dans le Sud-Isère

Sous l’impulsion de Grenoble Alpes Métropole, une trentaine d’acteurs économiques de l’agglomération grenobloise ont participé à l’émergence d’un réseau autour de l’économie circulaire sur le territoire. Ce réseau sera désormais structuré sous la forme d’une association collégiale dont l’assemblée générale constitutive aura lieu le jeudi 28 février, à 16h30 à Alpexpo. Ce sera un événement dans l’événement – ​​le premier spectacle 2 Tonnes 50 – lui-même faisant partie du célèbre combo Naturissima et Artisa.

L’association naissante peut compter sur le soutien des collectivités Grenoble-Alpes, Grésivaudan et Pays Voironnais et plus d’une centaine de structures ont manifesté leur intérêt pour participer à ce nouveau réseau professionnel qui dévoilera sa feuille de route le 28 novembre. « D’ici deux ans, nous aimerions ressembler à Solucir », sourit Stéphane Marthe, futur administrateur en charge du pôle gouvernance. Solucir est le réseau homologue de Savoie Mont-Blanc qui inspire au-delà des frontières Rhône-Alpes. « Ils ont réussi à rendre désirable l’économie circulaire, à sensibiliser, à encourager la coopération, à impliquer les entreprises… C’est clairement l’objectif. »

Informer, créer des boucles…

Circul’Alpes aura, entre autres, pour mission de « devenir un centre de ressources pour éduquer à l’économie circulaire », poursuit Régis Meyer-Messié, également au pôle gouvernance. Une autre mission est de créer des boucles et de cartographier les différents acteurs pour voir des synergies, afin que les déchets des uns deviennent les ressources des autres. » Un cercle autour de la santé s’est déjà constitué. « Deux réunions ont déjà eu lieu, une troisième aura lieu en décembre », indique Mélanie Alias, chercheuse au CEA, heureuse de voir Grenoble se lancer et satisfaite du nombre de structures réunies lors des premiers ateliers. « Une dizaine : des entreprises, des laboratoires, le CHU qui travaille déjà à réduire ses déchets. En fait, beaucoup de gens souhaitent s’impliquer mais ne savent pas par où commencer. »

Ce sont justement les mots de Stéphane Marthe : « Je pense que Circul’Alpes arrive à un moment où les entreprises ont compris qu’elles ont besoin de changer mais ne savent pas comment, à part se tourner vers des cabinets de conseil qui sont… peut-être pas biaisés… Mais Disons que l’avantage d’un collectif c’est qu’il est assez neutre avec la liberté d’expression. Et il y a moyen de rechercher une matière un peu plus riche et surtout une approche territoriale. Ce qu’une entreprise parisienne ne pourra pas faire. »

Tout reste à faire, à imaginer… au-delà de la thématique des déchets d’ailleurs. « Cela pourrait être de l’éco-conception, du co-développement… » poursuivent Régis Meyer et Stéphane Marthe. Tous les secteurs économiques sont les bienvenus de la boulangerie à la microélectronique.

 
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