Pour sa quatrième édition, le festival Cargo organisé par l’association Art à l’Ouest s’intéresse aux errances et migrations du vivant, humain ou animal, contraint par des nécessités politiques, alimentaires ou écologiques.
Photographies et vidéos sont à découvrir à la Galerie des Franciscains dans une exposition collective accompagnée par le Musée national de l’histoire de l’immigration, ainsi qu’à la médiathèque Etienne Caux et dans la ville. Tout un parcours photographique se déploie en plein air : au jardin public de Sautron, à la pointe de Villès, au fort de Villès-Martin, sur le sentier du littoral, la place de la gare et la ligne de bus HelYce (onze arrêts).
Les photographies de Nobukho Ngaba, artiste sud-africain, sont à découvrir dans le jardin public de Sautron. Ils montrent à l’artiste un objet symbolisant la migration, le sac chinois.
L’œuvre de l’artiste franco-coréen Daesung Lee, « Sur le rivage d’une île en voie de disparition », est visible à Pointe de Villes. Ses productions rendent visible l’impact du changement climatique sur les sociétés, ici l’île de Ghoramara, au Bengale occidental en Inde.
A la médiathèque Etienne Caux, l’artiste Lucie Jean expose son œuvre « Dérive, et des îles », une recherche sur la transhumance estivale le long des îles de la Loire depuis Tours, où elle a grandi, jusqu’à l’estuaire.
L’adjoint au maire chargé de la Culture Michel Ray visite l’exposition sur ce thème à la fois solaire et tragique, marqué par des accidents mortels liés aux dangers du fleuve.
Les projets d’éducation artistique « Terres bleues, Carnet de voyage » se retrouvent également à la médiathèque Etienne Caux, aux halles de Penhoët, à l’école Ernest Renan et aux Beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire. Lucie Jean a mené ces projets avec trois classes de CP-CE1 de l’école Ernest Renan et 17 classes de maternelle des communes de l’agglomération.
La fête continue à la galerie franciscaine.
