À moins de deux ans des élections municipales de 2026, plusieurs personnalités ont déjà fait savoir qu’elles se présentaient à la mairie de Paris pour succéder à Anne Hidalgo, qui a annoncé son départ ce mardi 26 novembre.
Un tremblement de terre. Anne Hidalgo a indiqué ce mardi 26 novembre qu’elle ne se présenterait pas à la mairie de Paris en 2026. Une décision qui va aiguiser l’appétit de ses adversaires politiques qui, avant cette annonce, étaient déjà nombreux à avoir exprimé leur souhait de s’emparer de sa succession. Aperçu.
Emmanuel Grégoire
Le député Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo mais en désaccord avec elle, sera candidat à la mairie de Paris pour les élections municipales de 2026, a-t-il annoncé mardi 19 novembre.
Il bénéficie déjà du soutien de 450 militants socialistes de la fédération parisienne, qui ont lancé un appel en sa faveur.
Le député de 46 ans, qui a infligé une cinglante défaite au macroniste sortant et ancien ministre Clément Beaune en remportant la 7e circonscription de Paris avec 50,87% des voix au premier tour, a longtemps été considéré comme l’incontournable finaliste d’Anne Hidalgo. Mais les relations avec l’ancien candidat socialiste à la présidentielle sont devenues tendues et les deux sont désormais en désaccord.
Pierre-Yves Bournazel (Horizons)
Conseiller de Paris et du 18e arrondissement, Pierre-Yves Bournazel milite en quasi-permanence pour la mairie depuis plusieurs années au nom d’Horizons, le parti d’Edouard Philippe.
Ce dernier se dit « prêt » à « proposer une alternative positive » à la capitale, défendant l’alternance. Il a également dénoncé la perte d’attractivité de « la fonction publique parisienne », pointant « le taux d’absentéisme des agents », qui s’élève selon lui à « près de 10 % ».
Rachida Data
Considérée comme la « rivale » d’Anne Hidalgo, Rachida Dati est également candidate à la mairie de Paris. Déjà à la tête du 7e arrondissement de la capitale, et actuellement ministre de la Culture, elle dénonce fréquemment les dépenses de la mairie de Paris.
Exclue des Républicains lors de sa nomination au ministère de la Culture, elle soutient l’idée de réformer la loi organisant l’élection des maires de Paris, Lyon et Marseille, pour qu’ils soient choisis au suffrage universel direct.
Ian Brossat (Parti communiste français)
Bien qu’il ne soit pas encore officiellement candidat, Ian Brossat n’est pas opposé à l’idée de se lancer dans cette course. Lors d’un entretien accordé à l’émission « Visiteurs du Soir », sur la chaîne Youtube Les Indecis, le sénateur communiste n’a pas refusé d’être candidat pour succéder à Anne Hidalgo.
“Je ne dirais pas que c’est mon ambition (…) Mais, pour moi, le meilleur mandat, l’ayant observé de près, je dirais que c’est celui de maire de Paris”, a-t-il déclaré.
Rémi Féraud (Socialist Party)
Anne Hidalgo n’a jamais caché son admiration pour le sénateur Rémi Féraud. C’est lui qu’elle a choisi pour préparer sa succession.
Lors d’un entretien au Parisien, le socialiste a également indiqué qu’il se « préparait » à cette échéance.
La rumeur Gabriel Attal
Alors que le bloc central est fortement représenté parmi les candidats, le nom de Gabriel Attal pourrait s’ajouter à la liste. L’ancien Premier ministre est pour le moins populaire.
En effet, un sondage Ipsos, dévoilé ce lundi par nos confrères du Parisien, révèle que 42% des électeurs parisiens pourraient voter pour le président du groupe « Ensemble pour la République » à l’Assemblée nationale s’il venait à postuler.