Le centre Emile-Roux du Cannet deviendra une école – .

Le centre Emile-Roux du Cannet deviendra une école – .
Le centre Emile-Roux du Cannet deviendra une école – .

Le 6 juin, nous faisions état dans nos colonnes d’une pétition lancée par Marie Graziani, à l’origine d’un mouvement de protestation contre la fermeture du centre Emile-Roux. Que critiquait-elle ? Le manque d’information de la mairie du Cannet et la délocalisation des activités de la zone de loisirs dans divers lieux de la ville. « Personne ne nous a prévenus, nous sommes devant le fait accompli » elle s’est alors lamentée.

Si, à ce moment-là, la mairie indiquait un objectif de « redynamiser le quartier historique du Cannet et éviter la paupérisation » sans donner plus de détails, ce dernier nous a depuis informé de ce que deviendrait le centre Emile-Roux. « Le bâtiment deviendra une école, » précise Daniel Segatori, directeur général des services de la Ville du Cannet. Malheureusement, nous ne pouvions pas en parler avant car c’est un projet qui concerne deux entités : la mairie et l’Éducation nationale.

Cinq nouvelles classes

Alors que l’école du quartier, La Bastière, qui compte actuellement 13 classes, est située dans une zone en forte croissance, ce qui l’oblige à en ouvrir une 14e – voire une 15e dans les années à venir –, elle a ensuite été obligée de se réhabiliter. Ce qui incite la mairie à réfléchir à la création d’une petite école, dont on ne sait pas encore si elle sera indépendante ou non de l’actuelle Bastière. « Dans un premier temps, nous allons créer cinq classes en rénovant le bâtiment Emile-Roux, reprise Daniel Segatori. Ensuite, nous réhabiliterons, par étapes, les neuf autres classes de La Bastière. Cela signifie qu’elle ne sera jamais fermée, nous déplacerons les classes au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Si les travaux du centre Emile-Roux dureront environ 2 ans, la rentrée de septembre ne sera pas impactée, l’école de La Bastière continuant d’accueillir toutes les classes.

Pour cette opération, il faudra compter sur un budget compris entre 6 et 7 millions d’euros (2 millions d’euros concernant la réhabilitation du centre Emile-Roux, entre 4 et 5 millions d’euros pour l’école de La Bastière). La ville du Cannet espère obtenir une subvention de 40% (20% du département, 20% de l’Etat).

L’autre sujet de discorde concerne la délocalisation des 40 activités à plusieurs endroits de la ville et leur accès.

Trois puis quatre parkings publics couverts

Si la majorité des activités se dérouleront sur les lieux de l’ancienne imprimerie Serge-Lemaire, rue Saint-Sauveur, les autres se dérouleront dans trois lieux différents : le gymnase Patrick-Tambay (pour les activités achalandées), la salle Bel’ Aube (pour les cours de langues) et l’espace de loisirs des Mimosas (dans le cadre d’une mutualisation d’activités). « Quatre parkings publics couverts seront à la disposition des adhérents. Ces parkings bénéficient d’une heure gratuite puis d’un tarif de 30 centimes par quart d’heure : le parking Saint-Sauveur, le parking des Moulières, le parking Val d’Azur et un quatrième prévu, qui accueillera 120 places et qui sera située sous la place Jean-Jaurès.

Ce projet de réhabilitation et de création d’écoles est l’un des plus importants de la ville du Cannet ces dernières années… après la création du parking sous la place Jean-Jaurès dont le coût est estimé à 5 millions d’euros.

 
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