Par
Thomas Bernard
Publié le
25 novembre 2024 à 7h34
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Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD), 160 milliards d’euros ont été dépensés en ligne en 2023. L’achat en ligne est devenu une pratique régulière pour les consommateurs.
A quelques semaines de Noël et quelques jours avant la période promotionnelle du Black Friday, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) des Pays de la Loire a rappelé Les pièges à éviter lors de l’achat en ligne.
Conseils pour « bien acheter en ligne »
« Il faut se poser des questions avant de faire un achat », explique Jean-Marie Sanchezdirecteur départemental adjoint de la protection des populations en Loire-Atlantique (branche départementale de la DGCCRF).
Les professionnels de la protection des consommateurs recommandent six questions à se poser avant d’effectuer tout achat en ligne :
- “À qui vais-je acheter?” » ;
- « Quel produit vais-je acheter » ;
- « Quel est le prix du produit sur le marché ? » ;
- « Quand le produit sera-t-il livré ? » » ;
- « Puis-je me retirer ? » » ;
- « Que dois-je faire si le produit ne fonctionne pas ? » « .
Pour identifier le vendeur, les acheteurs peuvent consulter les mentions légales. ” Les mentions légales doivent être mentionnées tout comme le nom de l’entreprise », décrit Jessica Develles, inspectrice de la DGCCRF.
Ces éléments nous permettent de savoir chez qui nous allons acheter et vers qui le client peut se tourner en cas de problème.
La consommation en ligne doit fournir les mêmes informations que l’on peut trouver sur un produit proposé en magasin.
« L’achat en ligne représente un risque »
La DGCCRF a martelé ce point lors d’une conférence de presse organisée cemardi 19 novembre à Nantes : tout achat en ligne représente un risque. D’où la nécessité de se poser des questions.
« Lorsque nous achetons en ligne, nous voulons aller vite. C’est en prenant le temps de répondre à ces questions que le client peut éviter les déceptions », note Jean-Marie Sanchez.
L’administration encourage notamment les consommateurs à comparer les prix du marché pour le produit souhaité et à ne pas « se fier aveuglément aux avis sur Internet ».
Autre point de vigilance soulevé par les professionnels : les messages des vendeurs pour inciter les clients à consommer.
« Parfois, on parle de stock faible ou de « deux produits restants ». Dans 99 % des cas, le vendeur cherche à créer un sentiment d’urgence chez le consommateur. Cette dernière ne prend pas le temps de poser des questions», cite en exemple Jessica Develles.
« Quand on achète en ligne, il faut prendre son temps et comparer », conclut Jean-Marie Sanchez.
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