Quand la police prépare les handballeurs nîmois. L’USAM s’est réunie lundi 25 novembre 2024 dans un hôpital psychiatrique** abandonné, où la gendarmerie du Gard fait office de camps d’entraînement. Les gendarmes ont tendu plusieurs embuscades aux joueurs comme pour tester leur capacité à résister au stress.
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Un ancien hôpital psychiatrique transformé en zone de guerre
A peine sortis de leur voiture, devant un ancien hôpital psychiatrique situé à une trentaine de kilomètres de Nîmes, les joueurs de l’USAM disposent d’un comité d’accueil particulier. Survolé en hélicoptère, l’ancien hôpital se transforme en zone de guerre. La police tire et crie comme pour effrayer les joueurs. Hugo fait partie de l’équipe : «[Cet exercice] m’apprendra à mieux visualiser et surtout à avoir plus de sang-froid dans différentes situations.» Les joueurs progressent dans des couloirs sinistres, les carrelages sont cassés, les murs sont délabrés, la police apparaît partout. David Tebib, le président de l’USAM, les regarde : «Pour moi, l’objectif est de voir comment ils parviennent à surmonter de telles épreuves, pour certains j’apprécie leur leadership et leur capacité à affronter la peur.
Une trentaine de gendarmes engagés
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Les joueurs doivent également descendre au fond de la cave, dans le noir, pour trouver quelques indices. C’est le lieutenant-colonel Éric Paincet, commandant en second du groupement de gendarmerie départementale du Gard, qui a imaginé cette opération : «C’est un exercice qui a demandé beaucoup de préparation. De nombreux moyens ont été engagés, au total dix-huit instructeurs sont réunis ici en intervention. Au total, une trentaine de gendarmes. Au final, tout le monde est content car la police et les sportifs partagent une valeur commune : l’engagement.“