Un projet de plage en chantier malgré l’interdiction de baignade à Plein air Ville-Joie – .

Un projet de plage en chantier malgré l’interdiction de baignade à Plein air Ville-Joie – .
Un projet de plage en chantier malgré l’interdiction de baignade à Plein air Ville-Joie – .

« La plage n’est pas fermée. C’est entièrement ouvert aux activités nautiques, c’est la baignade qui est interdite», précise Pascal-Olivier Labrecque en tout début d’entretien.

Les amateurs de kayak, de paddleboard et de kitesurf ont toujours accès à la plage du Centre de plein air Ville-Joie. «Ce n’est pas du tout la fin des activités sur la plage», assure M. Labrecque.

Si les activités nautiques sont essentiellement de compétence fédérale, même si les villes peuvent depuis octobre dernier limiter la vitesse sur les plans d’eau, la baignade et les normes sanitaires qui en découlent sont de compétence provinciale. Si l’eau d’une plage est contaminée, cela peut bien sûr avoir des impacts sur la santé de la population.

«Nous respectons à 100 % les normes fédérales pour l’activité nautique, mais nous ne sommes pas en mesure de respecter les normes québécoises pour la natation», ajoute le directeur général de Ville-Joie.

Le directeur général de Ville-Joie, Pascal-Olivier Labrecque. (Le Nouvelliste)

Se conformer aux normes québécoises nécessite des investissements importants, affirme le directeur général de Ville-Joie. Près de 10 000 $ par an, estime-t-il.

« Avant même de pouvoir dire qu’on ouvre la plage à la baignade, il faut effectuer des tests d’eau en laboratoire plusieurs fois par semaine pendant une longue période juste pour savoir si l’eau du lac Saint-Pierre répond aux normes », mentionne M. Labrecque.

Une fois que la qualité de l’eau est jugée acceptable pour réaliser un projet, d’autres investissements sont nécessaires. « Il faut installer une chaise de sauveteur et des bouées pour délimiter les zones de baignade. Et il faut embaucher des sauveteurs », explique Pascal-Olivier Labrecque.

« Nous estimons le coût total à 20 000 $ pour la première année. »

— Pascal-Olivier Labrecque, general manager of Ville-Joie

Malgré les investissements et le suivi rigoureux qui vont de pair avec une plage ouverte à la baignade, le directeur général de Ville-Joie avoue qu’il « aimerait » réaliser ce projet. Or, la reconstruction de l’auberge occupe toutes les ressources de l’organisme.

« Nous venons de retrouver les toilettes et le bureau d’accueil de l’auberge, note M. Labrecque. Nous prévoyons avoir accès aux chambres avant la prochaine saison en 2025. »

Situé en bordure du lac Saint-Pierre, le centre aérien Ville-Joie Plein ouvre ses portes au public le 30 juin, de 9 h à 20 h. La population pourra découvrir les installations ainsi qu’en apprendre davantage sur les services. offert. Plusieurs activités sportives, comme la zumba et le yoga, sont au programme.

Sur tout son territoire bordé par la rivière Saint-Maurice, le fleuve Saint-Laurent et le lac Saint-Pierre, Trois-Rivières ne compte qu’une seule plage officiellement désignée pour la baignade. Il s’agit de celle de l’île Saint-Quentin.

 
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