Le parti Renaissance Finistère exprime sa ferme opposition au projet de loi visant à supprimer du Code pénal le délit d’apologie du terrorisme. “Cette initiative de députés insoumis, dont est membre le Brestois Pierre-Yves Cadalen, remet en cause un pilier essentiel de notre lutte contre la radicalisation et la haine, constitue un signal alarmant envoyé à nos concitoyens et à nos forces de l’ordre”, déplore son président. , Tristan Bréhier, dans un communiqué.
« Dans un contexte marqué par une multiplication des actes de violences extrémistes en France, en Europe et dans le monde », Renaissance 29 juge « impensable d’affaiblir notre arsenal juridique contre les discours qui légitiment ou encouragent des actes terroristes. L’apologie du terrorisme n’est pas une simple opinion : c’est une arme idéologique utilisée pour fracturer nos sociétés et recruter de nouveaux adeptes dans les réseaux terroristes.
«Affaiblir la République face à ceux qui souhaitent sa destruction»
Le parti Renaissance rappelle que ce délit, inscrit dans notre loi depuis 2014, « a permis de sanctionner efficacement les propos haineux et d’agir pour prévenir les actes de violence. Revenir sur cette disposition, c’est affaiblir la République face à ceux qui souhaitent sa destruction. Nous dénonçons également le décalage flagrant entre ce projet de loi et les attentes des Français. Nos concitoyens réclament plus de sécurité, plus de vigilance face à la propagation de la haine en ligne et dans l’espace public. En réponse, ce projet de loi choisit d’assouplir les outils de contrôle et de sanction, un choix que nous considérons irresponsable et déconnecté de la réalité.
Le parti Renaissance dans le Finistère appelle les parlementaires « de toutes sensibilités à rejeter fermement ce projet de loi. Ensemble, nous devons réaffirmer notre attachement à une République forte et protectrice, capable de défendre ses valeurs face aux menaces contemporaines.»
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