Quand la science s’invite dans un lycée cannois, à quelques jours du week-end du Téléthon. Ce lundi, un chercheur marseillais qui travaille depuis une vingtaine d’années sur les maladies génétiques rares qui touchent les muscles a quitté son laboratoire pour une journée. Dans le cadre du 11ème édition de l’opération AFM – Téléthon « 1 000 chercheurs en milieu scolaire », Marc Bartoli est venu parler aux élèves de première et de terminale du lycée Carnot de Cannes sur les maladies génétiques rares, son quotidien de chercheur, mais aussi pour démystifier les clichés qui entourent son métier.
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Le directeur de recherche au CNRS commence son discours en rappelant les bases scientifiques. Au fil des échanges, les langues se délient, la gêne chez les jeunes disparaît peu à peu, et les questions se multiplient. Certains évoquent son quotidien, ses horaires de travail, sa rémunération, d’autres s’interrogent sur sa manière de travailler. Partout en France, entre le 4 novembre et le 6 décembre, plus de 40 000 étudiants assisteront à une intervention cette année dans toute la France.
Certains ne connaissaient pas le Téléthon
Parmi ces lycéens cannois, certains ne connaissaient pas l’existence du Téléthon. Après l’intervention, certains se disent “sortie” pour devenir bénévole à l’événement caritatif. Plusieurs événements pour récolter des fonds ont lieu ce week-end sur la Côte d’Azur, dont un repas dansant ce samedi à Tourrettes-sur-Loup d’une valeur de 20 euros pour la bonne cause, ou encore une soirée bavaroise à Cagnes-sur-Loup le mercredi même. Le chercheur marseillais a besoin pour ses travaux sur les maladies génétiques 250 000 euros par an.