Emeis envisage de fermer 5 établissements et de licencier 150 salariés en Belgique, a appris AOF de Source syndicale. A l’occasion du comité d’entreprise européen du 22 novembre, la direction a fait ces annonces aux représentants des salariés et envisage également de vendre plusieurs établissements en République tchèque. Les syndicats belges et la Fédération Santé, Action Sociale CGT «sont indignés» par ces annonces, contrairement à celles conclues dans l’accord du 3 avril 2023 avec les organisations syndicales de Quiévrain.
Selon les syndicats belges, cet accord prévoyait que « tous les droits et obligations des salariés » seraient protégés pendant deux ans, les salariés des établissements ayant fermé leurs portes ayant la possibilité de choisir un autre lieu de travail au sein du groupe.
“Où sont aujourd’hui les engagements d’emeis alors que le groupe affiche une hausse de 8,3% de son chiffre d’affaires ?” » s’interroge la CGT dans son communiqué, dénonçant un groupe qui « poursuit son jeu de Monopoly avec le rachat des murs de 8 cliniques annoncé l’été dernier pour 184 millions d’euros ». La CGT demande aux pouvoirs publics français de « geler toute nouvelle autorisation d’ouverture de places au lucratif secteur privé ».