des promesses qui déraillent

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Malgré engagements par Jean Castex en 2021, puis PPremier ministrele train de nuit Aurillac-Paris, restauré en 2023, ne circulera pas quotidiennement, ont annoncé les syndicats*. Une décision dénoncée par élus, syndicats et usagersmobilisé vendredi 22 novembre 2024 pour défendre ce service vital.

Une mobilisation unanime pour le train de nuit

Sur la place de la gare ce vendredi soir, la colère terrains. Usagers, élus et syndicats se rassemblent pour protester contre l’annoncele 7 novembre du limitation du train de nuit Aurillac-Paris aux week-ends et vacances scolaires. Initialement, sa diffusion quotidienne était prévue à partir de décembre 2024. Mais pour Stéphane Rigal, secrétaire général de la CGT Cheminots du Cantal, cette décision est incompréhensible.

« Le train de nuit est essentiel pour les Cantaliens», insiste-t-il. Malgré des horaires encore mal adaptés, le service se heurte à un “beau succès” avec un taux d’occupation moyen de 60% le week-end, et culmine à 100% d’occupation pendant les vacances.

Il accuse le gouvernement de masquer les choix budgétaires derrière les travaux de la ligne Brive-Paris : « Ces travaux ne sont pas un freincar le train circule déjà quotidiennement pendant les vacances. Pour lui, la limitation du service reflète un désengagement de l’État dans le chemin de fer. il réclame grève nationale contre « la casse du fret et l’ouverture auune concurrence» , du 12 décembre 2024.

Un enjeu écologique et territorial majeur

Bernard Delcros, sénateur du Cantal, partage ceci indignation. Longtemps défenseur du rail dans le Massif Central, il voit dans le développement ferroviaire une « réponse essentielle aux l’urgence écologique» Pour lui, maintenir le train de nuit est un engagement moral : « Ce service reste insuffisant, même si les usagers sont là. »

Pierre Mathonier, maire, a rappelé dans son discours qu’Aurillac est la préfecture le plus isolé de France .

Avec des wagons pleins en période de pointe et des prix attractifsle sénateur croit que le potentielde cette ligne est évidente. Mais au-delà des chiffres, il insiste sur l’importance stratégique de ce service pour désenclaver le territoire et accompagner les déplacements professionnels, scolaire et touristique. “Quand les combats sont justes et menés collectivement, nous les gagnons”, souligne-t-il, rappelant la réussite du sauvetage de la ligne. Aubrac.

Après une rencontre avec le ministre des Transports, Bernard Delcros reste prudent, mais confiant : « On m’a assuré que des études sérieuses étaient en cours avec la SNCF. Pour moi, il y a de l’espoir.

*Contacté il y a plusieurs semaines, le ministère des Transports n’a ni confirmé ni infirmé la nouvelle.

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