business leaders from Loiret and Centre-Val de Loire alert voters – .

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L’Udel-Medef 45, les dirigeants des entreprises de taille moyenne, le syndicat des entreprises de proximité et la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire donnent leur position avant le premier tour.

Dans le Loiret, plusieurs organisations patronales se sont exprimées avant les élections législatives anticipées. Voici un résumé de leurs positions.

Qui est candidat aux élections législatives anticipées dans le Loiret

Quel accompagnement ?

L’Udel-Medef 45 dénonce : « Plusieurs mesures proposées par le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national (RN) apparaissent inappropriées, voire dangereuses pour l’économie, la croissance et l’emploi français. »

Un collectif de 56 dirigeants d’entreprises from the Centre-Val de Loire (lire plus loin), notamment les membres du Club régional des ETI (entreprises de taille intermédiaire), appelle les citoyens à « soutenir les candidats porteurs de messages de confiance, de coopération et de responsabilité ».

Il s’agit, comme l’explique Sylvain Bassaisteguy, président du club, « de les alerter sur le risque que représente le vote extrémiste, d’extrême droite comme d’extrême gauche, pour l’avenir de notre pays ».

La Cress CVL (chambre régionale de l’économie sociale et solidaire), appelle à la « résistance » contre l’extrême droite.

U2P Centre-Val de Loire (indépendants, commerçants, libéraux) ne donne pas de consignes, mais la secrétaire générale, Stéphanie Maximoff, évoque plusieurs craintes.

La CPME (confédération des petites et moyennes entreprises) du Loiret devrait prendre position entre les deux tours.

Craintes

“Le vote du 7 juillet ne doit pas conduire à ce que les crises économiques, sociales, financières et budgétaires s’ajoutent à la crise politique que traverse notre pays”, craint l’Udel-Medef 45.

Le Syndicat des Entreprises du Loiret est contre la retraite à 60 ou 62 ans (qui « conduirait à un creusement des déficits et à une baisse des retraites »), à l’indexation des salaires sur l’inflation (et son « cycle d’inflation sans fin »), aux 32 heures (« perte de compétitivité »), la suppression du « flat tax » et le rétablissement d’un impôt sur la fortune (fuite des investisseurs), le gel des prix (pénurie, faillites)…

CVL U2P s’inquiète du programme économique et social « très vague » du RN et se dit « très attentif » à la loi immigration : « Nous souhaitons qu’une majorité de nos métiers soient reconnues comme étant en tension. Cela concerne l’alimentation, le commerce, le bâtiment : ces métiers nécessitent une population importante de travailleurs immigrés. Cela créerait des problèmes de recrutement et d’employés existants. Cela concerne aussi les médecins, les infirmiers, les sages-femmes…», cite Stéphanie Maximoff.

« La retraite à 60 ans n’est pas possible, compte tenu des difficultés de recrutement. Le salaire minimum de 1.600 euros ne serait pas possible.» Le secrétaire général ne voit pas un parti aussi « clivant » que l’arrivée au pouvoir du RN. Même chose pour « certains candidats insoumis au comportement agressif ». Elle constate aussi la grande fatigue des petits commerçants face à « la liberté de parole de leurs clients » à longueur de journée.

Le collectif des 56 s’élève contre « les mesures de retrait et de fermeture, les mesures d’affrontement et de radicalisme qui auront pour conséquences inévitables de fragmenter, d’isoler la France et d’affaiblir dangereusement les entreprises ». « Ne risquons pas notre avenir et celui de nos enfants. Ne nous laissons pas isoler dans le concert des nations. Ne nous laissons pas entraîner dans une dégradation de notre économie.»

La Cress CVL appelle à « la vigilance sur les menaces » pesant sur : « les droits culturels, les femmes, les familles, les organismes de solidarité, l’insertion sociale et professionnelle, le développement de la vie associative, les actions en faveur de la jeunesse, le principe d’accueil inconditionnel et toute organisation de la société civile » ».

Chaque jour, des échos de la campagne du Loiret

Rôle social

La contribution des entreprises, souligne l’Udel-Medef 45“est déterminant en termes de production, d’emploi et de pouvoir d’achat, de financement de la collectivité et de protection sociale, via les 352 milliards d’euros de prélèvements obligatoires, mais aussi d’investissements, d’innovation, d’atteinte des objectifs environnementaux et d’inclusion.

La Cress CVL promeut « une redistribution équitable des richesses, une transition écologique juste, l’accès aux droits et à la santé pour tous, la solidarité internationale et l’ouverture sur le monde, le rejet de toutes les formes de discrimination et une lutte constante contre toutes les idéologies racistes et xénophobes ».

Verser collectif« l’entreprise, et c’est particulièrement vrai pour les PME et ETI, qui représentent plus de 50 % de l’emploi en France, n’est pas un tas d’or inerte à la disposition de ses actionnaires. C’est une communauté humaine au service du développement économique et du bien commun ». Elle est synonyme, poursuit l’article, de « richesse collective, d’emploi, de redistribution et de solidarité, de financement de l’action publique, de réconciliation de l’économie et du social ».

Attentes

L’Udel-Medef 45 : « Donner au dialogue social la place qui lui revient. Rétablir les finances publiques sans compromettre l’activité économique ni la compétitivité des entreprises. Travaillez autant et aussi longtemps que nos voisins. Protéger une trajectoire à long terme sur l’ensemble du mix énergétique pour atteindre la neutralité climatique. Continuer à réduire les impôts et les cotisations. Choc de simplification industrielle. Plan massif en faveur de l’innovation. Former un travailleur sur deux chaque année et accueillir 100 000 chercheurs et ingénieurs étrangers. S’engager pleinement dans le projet européen… »

Collectif : L’entreprise « a besoin d’un cadre réglementaire stable lui permettant d’être compétitive et durable en France, en Europe, dans le monde. Dans cette époque de grandes transformations et d’affrontements, la France a besoin d’une coopération entre citoyens, acteurs économiques et pouvoirs publics.

CVL U2P attend du gouvernement qu’il cesse de s’immiscer dans le dialogue social et respecte la parité. L’organisation souhaiterait également être mieux représentée, en tenant moins compte du nombre d’employés et davantage du nombre d’entreprises. Autre priorité : sécuriser les parcours de formation.

Les 56 signataires
Sylvain Bassaisteguy, Alexis de L’Espinay, Emmanuel Vasseneix, Stéphane Girerd, Bertrand Chabanne, Valentin Doligé, Tristan Lheure, Aurélie Gobinet Gmuender, Guillaume d’Ocagne, Sylvie Bernard-Grandjean, Damien Tricard, Emmanuel Couraud, Yvan Saumet, Didier Burban, Damien Colombot, Vincent Adam, Jean-Marc Richard, Catherine de Colbert, Tristan de Witte, Jean-Yves Bourgeais, Valentin Chesneau, Vanessa Findeling, Éric Hentges, Yann Baudron, Pascal Chavigny, Lionel Clermont, Olivier Prat, Philippe Hababou, Didier Fégly , Marie-Anne Lingard, Nicolas Ollivier, Pierre-Louis Delcher, Xavier Chesneau, Hervé Plessix, Hervé Gondrand, Olivier Monin, Sébastien Reinbold, Jean-Louis Jarry, Samuel Deschaumes, Charles Law, Catherine Tribalat, Fabrice Poirier, Jérôme Lamballe, Nicolas Dumas, Grégory Meyer, Loïc Olivo, Philippe Deshayes, Camille Monin, Eric Favre, Stéphane Robinet, Alain Foulquier, Patrick Ugarte, Laurent Rousselet, Gaël de Calan, Florent Maréchal, Lina Deret.

Carole Tribout.

 
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