Steven Guilbeault répond aux inquiétudes concernant les rejets toxiques de Chalk River

Steven Guilbeault répond aux inquiétudes concernant les rejets toxiques de Chalk River
Steven Guilbeault répond aux inquiétudes concernant les rejets toxiques de Chalk River

Le ministre Steven Guilbeault a répondu à une lettre envoyée en avril par le chef de la communauté anishinaabe de Kebaowek, Lance Haymond, dans laquelle il témoignait d’un manque de transparence lors du déversement d’eaux usées toxiques à Chalk River en février.

Dans sa réponse, envoyée au début du mois de juin et obtenue par CBC Indigenous, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique a indiqué qu’il considérait la situation comme une possibilité d’améliorer les systèmes de signalement et de notification des événements environnementaux afin d’informer rapidement les communautés autochtones lorsque de tels incidents se produisent.

Bien qu’il ait accueilli la réponse du ministre avec un optimisme prudent, le chef Haymond considère néanmoins que rien dans tout cela n’était nouveau ou ne donnait une plus grande confiance qu’une situation similaire ne pourrait pas se reproduire.

Le chef a indiqué que sa Première Nation investirait le temps et les efforts nécessaires pour déterminer si le ministre Guilbeault est sérieux dans sa volonté d’améliorer les communications.

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Lance Haymond, chef du Kebaowek

Photo : Radio-Canada / Brett Forester

Nous devons rester optimistes : la situation ne peut pas empirer […]toute amélioration serait meilleure que la situation actuelle

Une citation de Lance Haymond, chef de Kebaowek

Dans le pays, les installations nucléaires fédérales sont gérées par le consortium privé Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC). La lettre du ministre Guilbeault du 4 juin confirme que, le 21 février, l’organisme a fait faillite dans un test de létalité aiguë auquel les effluents des laboratoires nucléaires de Chalk River ont été soumis.

Ce test avait (Nouvelle fenetre), à cette époque, confirmait que les eaux usées rejetées par l’établissement dans la rivière des Outaouais étaient toxiques pour les poissons. En vertu de la Loi sur les pêches, le rejet de tels effluents n’est autorisé en aucune circonstance.

LNC avait signalé l’échec du test de létalité aiguë survenu le 21 février au Centre ontarien d’intervention en cas de déversement, alors qu’Environnement Canada n’a reçu de rapport que le 8 mars, a indiqué le ministre Guilbeault, ajoutant qu’un agent du ministère a émis une directive de correction le 23 avril.

Une directive en vertu de la Loi sur les pêches est un outil de conformité qui peut être émis par les agents chargés de l’application de la loi en cas de dépôt non autorisé d’une substance. [nocive] dans les eaux fréquentées par les poissonsa expliqué le ministre.

Un message contradictoire

Après avoir réalisé trois nouveaux tests de toxicité sur les effluents de Chalk River en avril et mai, qui ont tous été concluants, LNC a rapporté début juin que l’installation était de nouveau conforme à la réglementation.

Les travaux visant à déterminer la cause profonde de la perturbation se poursuivent et les LNC travaillent à mettre en œuvre un plan d’action pour garantir que cette situation ne se reproduise pas.a déclaré l’organisation dans un communiqué. (Nouvelle fenetre)

Il réitère également que la non-conformité n’était pas liée à des contaminants radiologiques et que les effluents de la station d’épuration des eaux sanitaires [de Chalk River] ne constitue pas une menace pour l’environnement ou le public.

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Vue d’une partie des installations de recherche des Laboratoires de Chalk River depuis l’eau.

Photo : Radio-Canada / Réno Patry

Une affirmation qui surprend le chef Lance Haymond, alors que la lettre du ministre Guilbeault confirme que les déchets étaient suffisamment toxiques pour que des mesures réglementaires soient prises.

Je pense que si quelque chose est étiqueté comme toxique, cela signifie clairement qu’il est nocif pour l’environnement.indique le patron de Kebaowek, ajoutant que ce qui est moins clair, c’est à quel niveau et dans quelle mesure.

L’historique des rapports de létalité aiguë montre que LNC avait également échoué à trois tests consécutifs entre mars et avril 2022.

Une information qui laisse le chef Haymond perplexe. Nous n’étions pas au courant, je ne me souviens pas avoir reçu de notification.

L’organisme à but non lucratif Garde-rivière des Outaouais, qui œuvre à la protection du bassin versant de la rivière des Outaouais, partage les préoccupations du chef Lance Haymond.

Ce qui serait peut-être le plus préoccupant, c’est le manque de transparence démontré tout au long de cet incident.peut-on lire dans une publication du 9 mai sur le site Internet de l’organisation. (Nouvelle fenetre)

Avec les informations de Brett Forester de CBC Indigenous

 
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