Nouveau scandale sur le Tour de France ! – .

Nouveau scandale sur le Tour de France ! – .
Nouveau scandale sur le Tour de France ! – .

Ce devait être le Tour of Revival. Un an après les affaires qui ont pollué la Grande Boucle, le Tour de France 1999 allait pourtant être le point de départ de la plus grande arnaque du cyclisme.

Ce devait être le Tour du Renouveau, celui qui devait faire oublier les affaires qui avaient éclaté en juillet 1998, en premier lieu l’affaire Festina. «Seules les équipes que nous jugeons dignes de respect viendront participer au Tour», a annoncé Jean-Marie Leblanc lors de la présentation du parcours, ajoutant la considération de « termes éthiques » pour la sélection des équipes et des coureurs. Les organisateurs se réservaient également le droit de refuser le départ à un coureur (ou une équipe) faisant l’objet d’une procédure liée au dopage ou d’exclure toute équipe « convaincue d’avoir violé les principes généraux de l’épreuve ».

Il fallait surtout renforcer le contrôle médical, un bilan biologique de chaque coureur étant établi juste avant la course, et il était également demandé aux équipes de justifier de leurs qualités en adhérant à l’une ou l’autre charte d’éthique et de morale sportive. adoptés par l’Association Internationale des Groupements Cyclistes Professionnels ou par des sponsors.

La trahison de l’UCI

Ces bonnes intentions n’ont cependant pas empêché l’un des plus gros scandales de l’histoire du Tour et du cyclisme en général. 1999 marque la première des sept victoires de Lance Armstrong sur les routes du Tour de France. Et s’il aura fallu plus d’une décennie avant que l’Américain soit condamné, le Texan a finalement été déchu de ses sept titres après ses aveux de dopage.

Le recours au dopage par le leader de l’US Postal a néanmoins été mis en lumière lors de ce Tour 1999 lorsqu’il a été contrôlé positif aux corticoïdes. Mais l’UCI trahit le Tour de France en couvrant l’ancien champion du monde. L’organisme international a en effet accepté un certificat médical antidaté pour éviter un nouveau scandale.

De lourdes attaques contre la France

Le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, Lance Armstrong a été contrôlé à l’issue de la première étape entre Montaigu et Challans. Dans la section « remarques de l’athlète contrôlé » et « médicaments pris », c’était alors écrit “le néant”, le coureur américain reconnaissant de facto qu’il ne dispose pas d’une prescription médicale autorisant l’usage d’un médicament. Et il en a été de même pour les nombreux autres contrôles qu’il a subis tout au long du Tour.

Pourtant, lorsque le 20 juillet, les résultats du contrôle antidopage révèlent des traces de corticoïdes dans les urines de Lance Armstrong, Hein Verbruggen, alors président de l’UCI, regrette la révélation d’« informations confidentielles » dans la presse et l’organisme. a publié une déclaration de soutien au Texan, affirmant qu’« une prescription médicale a été présentée à l’UCI ». Un mensonge éhonté qui volerait en éclats au moment des aveux de Lance Armstong.

Convaincu de son impunité, le natif de la rue Plano sur les civières, a fustigé un «journalisme vautour» et les ragots et annonçait son désir de porter plainte pour laver son honneur. Et l’UCI se montra tout aussi virulente, accusant la France de vouloir la mort du cyclisme et du Tour de France. Le scandale ne faisait que commencer.

 
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