L’ancien président de la République est candidat sous l’étiquette du Nouveau Front populaire dans la 1ère circonscription de Corrèze.
François Hollande l’assure : « ce n’est pas le retour de Nupes ». Invité de BFMTV ce mercredi 26 juin, l’ancien chef de l’Etat estime que “présenter le Nouveau Front populaire comme la réplique du Nupes (la précédente alliance de gauche pour les législatives de 2022, NDLR) est une présentation fallacieuse”.
“Ce n’est pas le retour de Nupes”, dit-il.
“Pas le même dirigeant”
A l’Assemblée sortante, La France insoumise était le groupe majoritaire à gauche, avec 75 députés, contre à peine une trentaine pour les socialistes et une vingtaine chacun pour les communistes et les écologistes. Cette fois, à l’issue du vote, “il n’y aura pas 30 députés socialistes à la fin du parcours, il y en aura 80 ou peut-être 100”, estime François Hollande. Par ailleurs, il affirme que le programme de cette nouvelle alliance de la gauche en vue des élections législatives anticipées n’est pas le même que celui du Nupes en 2022.
“Et je précise que ce n’est pas le même leader, ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon”, ajoute celui qui est candidat en Corrèze, estimant que l’Insoumis “n’est pas reconnu comme celui qui doit gouverner le pays”.
En cas de victoire de son camp aux législatives, François Hollande espère que le Premier ministre sera « une personnalité capable de construire du consensus ».
“Je ne fais pas d’équivalence”
Selon lui, « seul le rassemblement de la gauche peut constituer un rempart » contre l’extrême droite. Refusant de faire une « équivalence » entre la France Insoumise et le Rassemblement, François Hollande appelle à voter pour les candidats du Nouveau Front populaire, « quelles que soient vos réticences, quelles que soient vos réserves ».
Alors que d’anciens ministres de son gouvernement comme Bernard Cazeneuve et Manuel Valls refusaient d’appeler à voter pour le Nouveau Front populaire en cas de duel contre le Rassemblement national, François Hollande déclare qu’« ils ont tort ».
