des supporters acclament les joueurs de l’UBB avant leur départ pour Marseille

des supporters acclament les joueurs de l’UBB avant leur départ pour Marseille
des supporters acclament les joueurs de l’UBB avant leur départ pour Marseille

LLes joueurs et le staff de l’Union Bordeaux-Bègles ont eu droit à une gigantesque haie d’honneur. Il y avait facilement 700 personnes, voire plus. Comme l’exige la finale, c’était la première fois qu’autant de monde venait leur donner un supplément de motivation avant de monter à bord de leurs deux bus. “Que la France entière voie que les Bordelais-Bègles sont derrière leur équipe”, a déclaré l’orateur sous une chaleur étouffante. “Ne vous inquiétez pas, ils seront à l’heure, car ils ont un avion à prendre”, a-t-il prévenu vers 13h30. Des bouteilles d’eau, “offertes par le président”, avaient été distribuées en grande quantité à la foule.

Lorsque la porte du Campus Ceva s’est enfin ouverte dans la liesse générale, les signes d’encouragement et de respect des supporters ont pris la forme de tapes amicales sur l’épaule, même dans la paume de la main, mais sans trop d’insistance, évidemment par considération. pour leur concentration, comme si le public sentait que tout le monde était déjà dans son match. Damian Penaud a été le premier à se manifester. Sous des chants incessants et des rangées de drapeaux, l’international français et ses coéquipiers ont traversé le terrain d’entraînement sans signer d’autographes, mais avec des échanges de regards et de sourires qui valaient tous les conditionnements.

Cassette perdue

Lionel y était déjà en 1991. Ce retraité de la SNCF, aujourd’hui âgé de 73 ans, travaillait à l’époque à la gare Saint-Jean. Avec ses collègues, il avait assisté, « vers 8h30 », au départ en train pour Paris de « la fameuse équipe Rapetous ». Il est toutefois difficile de parler d’un sentiment de déjà-vu. Le comité d’accueil sur l’estrade était, à l’entendre, moins impressionnant que le mercredi 26 juin. « Il y avait André Moga », se souvient-il. Les joueurs étaient accessibles. Nous avons ressenti de la sérénité. Ils déconnaient. Vincent Moscato avait une belle casquette en cuir. » L’ancien cheminot avait tout filmé. “Mais j’ai prêté la cassette et je ne l’ai jamais retrouvée”, glisse-t-il. L’occasion de lancer un appel. On ne sait jamais. Son pronostic pour vendredi ? « Un poste qui arrive pour Maxime Lucu juste avant la sirène », dit-il malicieusement.

“On va vaincre un maul, une magnifique tortue de plus de 10 mètres qui passe directement à l’épreuve”

Julien ne manque pas non plus d’imagination. Avant la fin de la saison de Top 14, il signerait pour un autre scénario : « On va gagner sur un maul, une magnifique tortue sur plus de 10 mètres qui passe directement à l’épreuve. » Un clin d’œil, encore, à 1991, à ce bouclier de Brennus remporté au Parc des Princes face au même adversaire que cette année, le Stade Toulousain (19-10). Quel âge avait-il lors de cette journée mémorable ? “Un an”, sourit-il. Mais cette finale m’a été racontée cent fois. Hier en fait. » Sur la route, il aura le temps de revisiter à nouveau le passé. Membre du club des supporters de United BB, il sera présent dans les tribunes du Stade-Vélodrome de Marseille. « Nous partons vendredi matin à 5h45 », précise-t-il. Ce sera neuf heures aller simple, arrêts compris. »

Fermer le score

Présents en nombre sur le terrain synthétique du « centre de performance » installé au stade André-Moga de Bègles, les enfants de l’école de rugby CA Bordeaux Bègles Gironde avaient préparé leur propre cérémonie pour transmettre des ondes positives à leurs aînés. Comme avant chaque entraînement et chaque tournoi, ils avaient prévu de lancer leur « petit cri de guerre » dans un cercle, qu’on appelle « le damier ». Kenzo, 9 ans, lance : “Je dis 29-24 pour l’UBB.” Une différence de cinq points est vraiment le maximum lorsque vous faites un sondage rapide. Afin de respecter l’équilibre des temps de parole, voici le point de vue, qui restera anonyme, d’un très jeune rugbyman : « Une fois, j’ai vu un match entre Toulouse et Perpignan où Antoine Dupont a marqué un triplé. C’est ce match qui m’a fait aimer le rugby. Je suis donc à 60% pour Toulouse. Mais si l’UBB gagne, je serai toujours heureux.»

Il était temps pour Bernard d’enfiler son casque. Sa moto, une Harley-Davidson, était garée derrière les bus. «J’ai fait la Route 66 avec», explique-t-il. J’y ai mis trois drapeaux UBB. J’espère les suivre à Mérignac. »

 
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