La configuration à sens unique des boulevards et rues du centre-ville connaîtra une nouvelle configuration, à partir de lundi prochain. Lors d’une assemblée publique tenue à l’Espace des Caouecs lundi dernier, le maire, Joseph Carles, a présenté une nouvelle modification à venir du système, mise en place le 6 mai et modifiée une première fois le 10 juin.
« Le sens de circulation sur le boulevard Firmin Pons sera inversé, permettant ainsi à la circulation des Ramiers de repartir vers le boulevard Jean-Rivet, précise le maire. Mais en même temps, le sens unique sera maintenu, également dans le sens montant, dans la rue du Vieux Blagnac ».
Avec une conséquence immédiate que la cinquantaine de participants à la réunion, principalement des riverains, ont constaté : « Mais comment allons-nous arriver aux Ramiers ? La réponse est liée aux sens de circulation des routes du centre-ville. « En empruntant la rue Sarrazinière, puis, au choix, la Côte de l’Abbé-Cazeneuve ou la rue Bacquié-Fonade puisque la Descente des Ramiers reste à double sens », précise Joseph Carles.
Allier sécurité et fluidité du trafic
Les échanges et les questions se sont succédés, notamment la contestation de l’objectif final, rappelé par le maire et les autres élus à ses côtés : « La conception initiale à sens unique des deux boulevards visait à allier sécurité, cadre de vie et fluidité de la circulation. dans la rue du Vieux Blagnac et les difficultés associées nous ont amenés à rendre cette route à sens unique, alertés par les riverains. donne lieu à une nouvelle expérimentation, celle-ci étant, comme les étapes précédentes, soumise à un comptage quotidien des véhicules via des caméras dédiées à cette seule fonction.
Nul doute que la réunion publique prévue dès le départ le 30 septembre apportera son lot d’enseignements mais aussi d’incompréhensions. Les positions étaient en fait souvent contradictoires. Mais le maire se montre optimiste : « Nous avons entendu les plaintes et nous venons de procéder à un deuxième rectificatif. Nous devons accepter le droit à l’erreur, mais le centre-ville n’appartient pas seulement aux habitants mais à tout le monde », a-t-il insisté.
