Le Guyanais Jean-Marc Pansa, le Rookie arrivé tardivement en équipe de

Le Guyanais Jean-Marc Pansa, le Rookie arrivé tardivement en équipe de
Le Guyanais Jean-Marc Pansa, le Rookie arrivé tardivement en équipe de France

L’équipe de masculine de basket se retrouve ce mois de novembre pour disputer deux matches de qualification à l’Euro 2025. Dans les rangs français, le Guyanais Jean-Marc Pansa, un « Rookie » arrivé tardivement et qui a découvert le haut niveau. Jeudi soir, lors de sa première sous le maillot français, il a marqué cinq points contre Chypre lors d’une victoire française 75-59.

Parmi toutes les nouveautés de cette nouvelle ère qui s’ouvre en équipe de France de basket, l’arrivée de Jean-Marc Pansa dans le groupe est presque passée inaperçue. En l’absence des joueurs évoluant en NBA et en Euroligue, Frédéric Fautoux, qui fait ses premiers pas d’entraîneur, et les pépites Nolan Traoré et Noa Essengue attirent tous les regards. Mais du haut de ses 2,08 m, le Guyanais n’en a cure et »profite de ton moment“qu’il vit comme tel”récompense de tous les efforts que j’ai (il) fournis.

Jean-Marc Pensa convoqué pour la première fois en équipe de France de basket.


©Carl BLS / France Télévisions

Joueur au parcours atypique, le natif de Kourou a commencé à jouer au basket assez tard, à l’âge de 15 ans.Quand j’ai commencé, j’étais en retard sur les autres, donc j’ai travaillé dur et saisi toutes les portes qui ne m’étaient pas forcément ouvertes.», révèle-t-il. Formé au club de Nanterre 92 (dans les Hauts-de-Seine), la carrière de Jean-Marc Pansa décolle lors de son prêt au club de Boulazac (Dordogne) en pro B. »Je pense que quitter Nanterre pour m’entraîner en Pro B était un très bon choix. Meilleur pivot pro B la saison dernière, le Guyanais qui découvre la Pro A cette année avec Bourg-en-Bresse ne s’attendait pas à connaître aussi vite l’équipe de France. “Ce fut une très, très belle surprise lorsque mon entraîneur me l’a annoncé il y a un mois. il murmure.

En club comme en sélection, Jean-Marc Pansa retrouve le même entraîneur Frédéric Fautoux. « L’avoir ici pourrait être un plus pour moi », pense-t-il. Sélectionné pour “ses performances individuelles” depuis le début de la saison, la présence des Guyanais n’était pas assurée dans le groupe. « On a hésité avec d’autres joueurs, dit l’entraîneur français. Pour être tout à fait franc avec vous, j’ai donné mon avis et je me suis retiré. Je ne voulais pas passer pour quelqu’un qui impose un joueur, car il le connaît au club. Mais tous les autres ont témoigné à l’unanimité que c’était lui qui devait prendre.

Lors de ses premiers entraînements, le pivot a voulu être sobre et ne pas en faire trop devant ses nouveaux partenaires. Sans doute un peu inhibé par ce nouvel environnement. “Il est encore timide sur ses positions et ses tirs, mais quand il marquera ses premiers paniers en match, les choses iront bien mieux», jugeait le Martiniquais Andrew Albicy après un de leurs premiers entraînements.

Conscient que sa présence en équipe de France est liée, entre autres, à l’absence de joueurs évoluant en NBA et en Euroligue, le Guyanais se montre pragmatique. “Ce serait un rêve de faire l’Euro, mais je garde les pieds sur terre. L’objectif est d’aider l’équipe à gagner et ensuite nous verrons si je suis rappelé, mais en tout cas, je serai prêt à répondre à ce moment-là.

Jean-Marc Pansa devra se battre et maintenir une certaine régularité pour continuer à connaître ce groupe France, dans un secteur de jeu, l’intérieur, déjà bien fourni pour les tricolores, comme l’a répété l’entraîneur en conférence de presse. “On a la chance d’avoir beaucoup de joueurs de l’intérieur en France, certains sont en NBA, beaucoup en Euroligue, donc il y a un choix à faire.

Le Kouroucien de 27 ans dont le modèle est le Guadeloupéen Rudy Gobert (joueur des Minnesota Timberwolves) a choisi de porter le numéro 72 en sélection. « Déjà 72 pour mon petit frère qui est à l’INSEP et qui porte aussi ce numéro, mais aussi pour Rudy Gobert qui est un joueur que je prends en exemple depuis que je joue au basket. J’ai toujours porté le 27 et je n’ai jamais changé de numéro. Là, j’ai changé les chiffres et je les ai mis sens dessus dessous”, raconte-t-il.

Jean-Marc Pansa est désormais le quatrième joueur guyanais à porter le maillot tricolore après Damien Inglis, Livio Jean-Charles et feu Claude Marquis (il était le Guyanais le plus sélectionné en équipe de France) »C’est une fierté de perpétuer ça et en plus de porter le maillot des Bleus c’est quelque chose de très gratifiant.

 
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