Tétouan secouée par des scandales de corruption : les élus sous pression

Tétouan secouée par des scandales de corruption : les élus sous pression
Tétouan secouée par des scandales de corruption : les élus sous pression
Tétouan secouée par des scandales de corruption : les élus sous pression

Les arrestations se poursuivent suite aux enregistrements récemment présentés par l’épouse d’un juge au procureur général du roi, dans le cadre d’une plainte pour corruption à grande échelle. Cette plainte fait référence à la vente de jugements à Tétouan, une pratique qui soulève des questions sur l’intégrité de certaines institutions judiciaires. La situation a pris une tournure grave et déclenché une série d’enquêtes qui touchent de nombreux élus locaux.

Parmi les personnes concernées, un membre du Conseil municipal de Tétouan, qui préside également une commission au sein de ce même Conseil, et qui est actuellement poursuivi en liberté par le tribunal des délits financiers de Rabat. Bien qu’il ne soit pas incarcéré, il lui est interdit de quitter le territoire marocain, ce qui souligne la gravité des accusations portées contre lui. Les enquêtes se poursuivent et l’opposition politique a rapidement réagi en état d’alerte, reconnaissant que la situation était extrêmement préoccupante.

L’opposition au sein de la mairie de Tétouan a pris l’initiative de dénoncer les scandales qui ébranlent les institutions locales. Dans un premier temps, un conseiller municipal est impliqué dans une affaire de trafic de drogue, tandis qu’un autre élu est accusé de trafic d’influence et de vente de postes fictifs dans la fonction publique. Ce dernier est également impliqué dans de multiples scandales qui ont éclaté, notamment avec un premier conseiller soupçonné de falsification de documents officiels, et avec un second dans un détournement de plusieurs millions de dirhams dans une agence bancaire, et enfin avec un dernier conseiller accusé de corruption en relation avec les juges.

Selon les médias, l’opposition réclame une réaction rapide de la part du président du conseil municipal. Cela nécessite la mise en place d’un « charte éthique interne » qui définirait clairement les principes et normes que les élus doivent suivre dans l’exercice de leurs fonctions. Cette charte viserait à établir un cadre de transparence et d’intégrité, conforme aux orientations royales visant à renforcer la régulation et la gouvernance des institutions politiques et publiques au Maroc. Elle se présente comme une réponse nécessaire pour contrer les dérives constatées.

En revanche, les partis majoritaires réagissent en soulignant qu’il ne faut pas confondre les affaires personnelles de certains élus, qui ne sont pas directement liées à la gestion du Conseil, avec le travail institutionnel. Ils insistent sur le fait que ces scandales concernent des activités privées sans rapport avec la gestion du budget de la ville ou des affaires locales. Mais cette position est loin d’apaiser les tensions, et la pression reste forte sur les dirigeants pour qu’ils prennent des mesures concrètes pour restaurer la confiance du public dans les institutions locales.

 
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