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Editorial Courrier du Pays de Retz
Publié le
20 novembre 2024 à 12h03
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Le vendredi 13 septembre 2024, suite à leur comparution immédiate, deux cousins vendéens ont demandé un délai pour préparer leur défense. L’un a 19 ans et son casier judiciaire est vierge, l’autre, 25 ans, compte deux condamnations pour des infractions routières. Le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire a opté pour la détention provisoire en attendant leur jugement.
Ils se sont donc retrouvés dans le box du même tribunal, vendredi 15 novembre 2024, soutenus par une trentaine de membres de leurs familles, dont de nombreux jeunes.
Sur les vingt victimes enregistré, deux femmes étaient présentes et un avocat représentait un plaignant.
Trahis par leurs vêtements et leur vidéosurveillance
Le vol de nombreux véhicules, et monnayeurs dans des stations de lavage, avec le même mode de fonctionnement, entre avril et août 2024 (principalement des Peugeot 207, des Citroën C4 et un Berlingo) dans des fermes, ou sur la voie publique, a alerté la gendarmerie, qui mettre en place un surveillance étroite.
Repérés à la station de lavage de Machecoul, les voleurs ont été trahis grâce à leurs vêtements et à la vidéosurveillance.
Concernant le écouteils ont confondu les plus jeunes.
Le téléphone de son cousin était probablement éteint au moment de leurs agissements, sachant « qu’il frôlait un peu avant ou un peu plus tard dans les mêmes zones ».
Le premier reconnu dix-huit faitset avoir brûlé la plupart des véhicules. Le second, « neuf seulement ». Il a précisé : “Je suis insomniaque, j’ai voyagé toute la nuit.”
Ce père d’une fillette de quatre ans a ajouté qu’il n’allait pas bien, à cause d’une rupture amoureuse.
«Pour le plaisir», dit l’un des prévenus
Constatant 25 incidents de vols ou de destructions, le président a interrogé le plus jeune sur ses intentions. “C’était pour m’amuser”, a-t-il répondu.
Si les plus âgés ont affirmé, au début de l’audience, qu’ils avaient « agi séparément », un peu plus tard, ils ont déclaré qu’ils étaient toujours ensemble.
Les victimes ont expliqué les revers résultant d’une perte de véhicule et le procureur a emboîté le pas.
Elle a disséqué le cinq voyages répertorié dans Loire-Atlantique et dans Vendée.
Le magistrat a insisté : « Que se serait-il passé s’ils n’avaient pas été arrêtés ? »
Un mari s’est retrouvé sans voiture pour conduire sa femme gravement malade à l’hôpital… Il n’est pas là, sa femme est décédée il y a trois jours.
De retour derrière les barreaux
Moi Nawel Durand-Kasmi a plaidé pour un acquittement partiel de l’aîné et une peine adaptée pour les faits reconnus.
Son collègue, Moi Lauric Douvisi-Morrisprécisant, comme le 13 septembre, qu’un emploi l’attend, a imploré : “Mon client a purgé deux mois et deux jours de détention, ça suffit”.
Le ministère public a requis trois ans (demandant toutefois une relaxe pour certains faits insuffisamment caractérisés), dont deux avec sursis probatoire.
Le tribunal a prononcé deux ans au lieu de trois. Les cousins restent en détention.
Ils devront indemniser les victimes dont les intérêts civils seront débattus le 20 mars 2025.
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