Émissions de gaz à effet de serre scope 3 [Le décryptage n°4 Essec/LSA] – .

Rappelons que ces émissions de GES de Scope 3 résultent des déplacements domicile-travail des salariés, des déplacements des clients vers les points de vente, mais surtout de la production vendue par les marques et de l’utilisation/consommation de ces produits par les clients, avec un accent particulier sur les produits. d’origine animale (viande et produits laitiers).

Carrefour s’est fixé l’objectif ambitieux de réduire ses émissions « scope 3 » de 29 % d’ici 2030 par rapport à 2019. Pour y parvenir, l’entreprise a structuré son plan d’action climat « scope 3 » autour de trois priorités : acheter moins de carbone -la gratuité des produits et services, le travail sur l’évolution des habitudes de consommation des clients et le transport aval. Cette stratégie vise à influencer sa chaîne d’approvisionnement et à promouvoir des pratiques plus durables parmi les fournisseurs.

Ahold, de son côté, s’engage à atteindre la neutralité carbone sur tous les Scopes d’ici 2050. Pour y parvenir, l’entreprise a défini trois priorités clés, que l’on retrouve chez toutes les marques ayant initié une démarche sur ce Scope 3 : collaborer avec ses fournisseurs et agriculteurs, investissent dans le développement de produits à faible empreinte carbone et accompagnent les clients dans cette démarche.

Quant au transport, qui est une composante importante des émissions du « scope 3 », représentant 3 à 6 % des émissions totales de GES de la distribution, les marques investissent dans des flottes de véhicules électriques et mettent en œuvre des solutions de livraison plus écologiques. , et s’inquiètent des émissions liées aux parcours clients en magasin : En France, Carrefour invite ses clients à privilégier les véhicules électriques, a installé des bornes de recharge dans les parkings de 211 hypermarchés, bientôt alimentés en électricité 100% renouvelable, et propose 1 heure de recharge par semaine aux détenteurs de carte de fidélité ou de carte Pass. Leclerc a également déjà installé 5 000 bornes de recharge dans ses 600 hypermarchés et ambitionne d’en installer 10 000 en 2025. Aux USA, Ahold (sous la marque Stop & Shop) s’engage à les mettre gratuitement à disposition de ses clients. bornes de recharge. C’est la première enseigne de la côte Est à proposer ce service gratuit dans tout son réseau de magasins, et cela a beaucoup de valeur, car l’un des obstacles majeurs aux États-Unis est lié au manque d’infrastructures de recharge, que vous soyez en zone rurale, périurbaine ou urbaine.

Mais le gros problème, c’est le rôle attendu de la grande distribution pour proposer des produits « décarbonés », notamment à base de protéines végétales. On sait que cette politique d’offre (propriété, part en rayon, promotion, prix, promotion, fid) a un impact important sur la demande et sur l’évolution du marché. BioCoop a été, en septembre 2023, le premier distributeur français à offrir une transparence totale, et à marquer les 500 produits alimentaires sous sa marque du Planet-Score, qui indique, sous la forme d’une note et d’un code couleur, l’impact environnemental de le produit tout au long de son cycle de vie (production, transport, conditionnement, distribution, consommation).

Après qu’Eroski, en Espagne, l’ait mis en œuvre en décembre 2022 sur ses produits de marque :

C’est un peu ce que fait Walmart aux USA, à travers un programme assez complet avec la promotion de centaines de références «built for better», sous 3 variantes : « Better for you », « better for the community » et « better ». pour la planète ». Concernant la contribution à la réduction des émissions de GES, le label « Better for the Planet » est accordé lorsque la marque ou l’entreprise détient l’un des trente labels référencés par Walmart. Ainsi, la marque sera mise en valeur en magasin et en ligne.


Et Colruyt, en Belgique, qui a fait évoluer son programme de fidélité, en accordant des avantages plus généreux à ses clients qui achètent des produits Ecoscore A ou B.


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En résumé, sur ce chapitre, peu de marques sont malheureusement bien engagées même si c’est l’enjeu n°1 quand on parle de « distribution & RSE ». Des analyses complémentaires seront trouvées dans le module 2 du MOOC, ainsi qu’un entretien avec Pascal Canfin et Bertrand Swiderski.

 
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