L’Hôtel du Couvent a été inauguré ce vendredi dans le Vieux Nice

L’Hôtel du Couvent a été inauguré ce vendredi dans le Vieux Nice
L’Hôtel du Couvent a été inauguré ce vendredi dans le Vieux Nice

Une madeleine. Doux, encore tiède et parfumé à la fleur d’oranger. En mémoire des sœurs qui cuisinaient la spécialité de bombe dans leur four à bois.

C’est la gourmandise qui accueille le visiteur à l’Hôtel du Couvent. Ouvert uniquement depuis jeudi, inauguré ce vendredi soir par Christian Estrosi et déjà plein. Californiens, Asiatiques, Français…

L’hôtel 5 étoiles situé dans le couvent de la Visitation Sainte-Claire, au pied de la colline du Château, dans le Vieux Nice, l’avoue enfin publiquement.

Elle exprime un passé monastique remontant au XVIIème siècle au service du luxe moderne. Pas tape-à-l’œil, mais de bon goût. Pierres de taille préservées, tomettes en terre cuite ocre, murs à la chaux claire en parfaite harmonie avec le marbre de Cararre, la perle des sanitaires inspirés des fonts baptismaux, le chêne des meubles, ou encore les boiseries ajourées.

Voici une niche d’où émerge un saint. Là, un bouquet de lavande posé sur une corniche. Des arcs croisés ponctuent de longs couloirs frais et nus. Bonne musique dans un fond discret. Méditation…

Dix ans de restauration

Il aura fallu dix ans pour restaurer fidèlement et scrupuleusement ces 7 500 m2. Une reconversion menée par le groupe britannique Perseus, spécialisé dans l’hôtellerie haut de gamme unique Studio Mumbai et Studio Méditerranée pour l’architecture et Festen pour la décoration intérieure.

L’esplanade plantée d’orangers, dominée par un micocoulier centenaire, un tilleul majestueux et de nombreuses autres essences méditerranéennes classées, est l’âme centrale d’où partent 4 bâtiments, dont le couvent original en forme de « U » datant de 1604. . Chacun a des chambres. Il y en a quatre-vingt-huit (à partir de 390 euros la nuit), dont dix-huit suites. Confortable, mais sobre. Pas de télévision, mais du wifi high-tech. Des interrupteurs ? Dans les têtes de lit. Fournir un éclairage traditionnel.

Un marché le samedi matin

Rêver d’anges est réservé aux touristes. Cependant, les trois restaurants, dont le principal avec table collective de monastère, petit plafond à caissons, La Guinguette installée dans le jardin et le Bistrot des Serruriers qui ouvre bientôt, le bar intérieur et extérieur, l’incroyable herboristerie à l’ancienne, riche en plus plus de 300 variétés de plantes cultivées sur place, la boulangerie où sont produits quotidiennement pain et viennoiseries, le petit marché programmé de mi à fin juillet tous les samedis matin avec des produits locaux, deux piscines extérieures, des thermes romains calqués sur ceux de la cité romaine de Cimiez, une bibliothèque-centre de documentation… sont également accessibles aux Niçois et aux visiteurs.

Qui profitera également du jardin avec sa superbe vue sur les toits de Nice et la mer. Un hectare de terrasses, réunissant dans un œcuménisme un peu sauvage, cultures maraîchères, tisanes… Autrefois les Clarisses, puis les Visitandines les pieusement arrosées.

Pas besoin de chercher un parking. Il n’y en a pas. Des voiturettes électriques sont là pour récupérer les clients à l’entrée de la ville historique de Nice, 2, rue Centrale, et les emmener en haut de la rue Rossetti, où s’affairent 280 salariés. Une ascension vers le divin.

 
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