Une hausse des attaques de « loups non exclus » dans le Finistère, selon le préfet [Vidéo]

Une hausse des attaques de « loups non exclus » dans le Finistère, selon le préfet [Vidéo]
Une hausse des attaques de « loups non exclus » dans le Finistère, selon le préfet [Vidéo]

“Il y a de plus en plus d’attaques dans lesquelles l’attaquant du loup n’est pas exclu”, a déclaré ce mardi 19 novembre le préfet du Finistère, Alain Espinasse, à l’issue d’une réunion de la commission départementale “loup”, au Parc naturel régional d’Armorique ( PNRA), au Faou. Entre 2022 et le 13 novembre 2024, les signalements de dégâts, c’est-à-dire d’animaux tués ou blessés, sont passés de huit à quatre-vingts. Parmi ces constats, la part des « loups non exclus » a également augmenté, passant de six à trente-quatre. Le préfet a également réaffirmé la présence d’un loup « génétiquement identifié » dans le département. “Cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas d’autres.”

Cinq éleveurs de bovins introduisent un chien de protection

Si le nombre d’attaques a augmenté, le type d’élevage touché a également évolué. “Pour la première fois en 2024, nous avons observé des attaques sur du bétail”, poursuit Alain Espinasse. Le loup pourrait être à l’origine de sept attaques de jeunes bovins depuis le début de l’année. Ainsi, cinq éleveurs se sont « portés volontaires » pour introduire un chien de protection dans leur troupeau. « Ils sont soutenus financièrement par l’État », précise le préfet. De leur côté, les éleveurs demandent toujours à être intégrés aux mesures de protection financées par l’État, ce qui n’est pas prévu pour l’instant dans le plan d’action national sur le loup.

Cercles 1 et 2 élargis et test salivaire en discussion

« Aujourd’hui, le plan d’action national sur le loup ne prévoit pas de test salivaire » réalisé sur les proies, rappelle Alain Espinasse. “J’ai proposé, à Paris, que nous puissions les implanter à titre expérimental dans le Finistère.” Selon le préfet, cela permettrait « d’avoir une connaissance génétique plus fine des loups » et de déterminer avec certitude si les attaques proviennent réellement d’un loup.

Enfin, pour tenir compte des récentes prédations, le comité départemental « loup » étend le cercle 1 de dix à 18 communes et le cercle 2 de 66 à 82 communes pour l’année 2025.

. Ce zonage donne droit à l’État de prendre en charge les frais de protection.

* Les communes de L’Hôpital-Camfrout, Irvillac, Le Tréhou, Ploudiry, Locmélar, Saint-Sauveur, Commana, Botmeur rejoignent le cercle 1. Celles de Logonna-Daoulas, Daoulas, Saint-Urbain, Tréflevénez, Loc-Éguiner, Le Cloître -Pleyben, Tréguennec, Saint-Jean-Trolimon, Ploneour-Lanvern, Tréogat, Gouézec, Lothey, Briec, Édern, Saint-Thois, Lennon, Trémaouézan, Ploudaniel, Trégarantec (communes enclavées du cercle 2), Saint-Méen, Lanh-Derrien, Saint-Derrien , Tableau, cercle 2 .

 
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