son appel à continuer d’aider les Ukrainiens ici et là

son appel à continuer d’aider les Ukrainiens ici et là
son appel à continuer d’aider les Ukrainiens ici et là

l’essentiel
Fabienne d’Arzac, infirmière humanitaire de l’Aude qui s’est impliquée et a accueilli une famille d’Ukrainiens à Pennautier, donne de ses nouvelles et appelle à soutenir un nouveau projet.

« Il y a des Ukrainiens ici et là qui survivent avec une résilience exemplaire », annonce Fabienne d’Arzac. Premièrement, nous avons de bonnes nouvelles concernant les jeunes réfugiés ukrainiens hébergés chez nous jusqu’à leur majorité. Aujourd’hui, Igor et Alla vivent en banlieue parisienne, l’un travaillant dans la maçonnerie et l’autre dans le tourisme. Ils sont désormais totalement indépendants et ne dépendent plus de l’aide de l’État aux réfugiés. Ils maîtrisent la langue française. C’est un bel exemple d’intégration après deux ans passés en France. Nous sommes très fiers de leurs progrès.

L’intrépide et généreuse Fabienne d’Arzac.
RD

Fin mai, la famille Arzac a accueilli chez elle une famille de réfugiés, cousins ​​d’Igor et Alla, dont une jeune femme, Lilyia, qui va devenir maman. C’est grâce à un appel aux dons et à la générosité de plusieurs familles du village qu’elle a pu repartir avec une belle poussette et des vêtements de puériculture pour la maternité.

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Sur le sol ukrainien, la vie est complètement différente et chaque jour qui passe apporte son lot de joies et de peines. «Très bientôt, je me prépare à retourner dans leur famille à l’ouest de Kiev et non loin de la Biélorussie. Mon projet agricole fonctionne bien (NDLR, elle a fait construire une porcherie, une étable plus grande afin de développer le petit élevage). A la ferme, le bétail prospère et permet à la famille d’améliorer son quotidien. Mon nouveau défi sera de donner la possibilité à trois jeunes femmes mariées du village avec de jeunes enfants de raccorder l’eau à leur maison. petite datcha (maison en bois). Aujourd’hui encore, ces jeunes mamans vont chaque jour chercher de l’eau dans des bidons auprès de leur famille immédiate. Il ne leur reste plus qu’à faire le raccordement et à creuser des tranchées », explique Fabienne d’Arzac.

Un appel à la gentillesse

Avant de regretter : “Hélas, aujourd’hui, l’Ukraine n’intéresse plus la population française et ses sponsors ne sont plus investis.” Elle lance donc un appel à la bienveillance envers les personnes qui se sentent concernées par ce nouveau projet. A noter que ce projet agricole reste modeste et que la générosité sans faille des Français ne peut rester sourde à cet appel. « Je ne manquerai pas de vous faire vivre cette nouvelle aventure », assure Fabienne d’Arzac.

 
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