une tragédie inévitable, conclut le coroner

une tragédie inévitable, conclut le coroner
une tragédie inévitable, conclut le coroner

Ce jour-là, cinq personnes ont été emportées par un important glissement de terrain sur la rue Notre-Dame. Trois personnes ont pu être sauvées, mais M. Héon et Mme Racine n’ont pas eu cette chance.

Près d’un an après le drame, la coroner Jessica Tremblay livre les conclusions de son enquête.

Les deux victimes étaient en vacances dans la région au moment des faits, elles vivaient toutes deux au Québec avec leur famille. Leurs corps ont été retrouvés le 4 juillet 2023 au bord du fleuve par des plongeurs de la Sûreté du Québec.

Pascal Héon, 48 ans, et Pascale Racine, 44 ans, sont décédés dans le glissement de terrain survenu à Rivière-Éternité en juillet 2023. (Facebook)

Des vacances désastreuses

Pascal Héon séjournait dans un chalet à L’Anse-Saint-Jean avec trois membres de sa famille, tandis que Pascale Racine visitait le parc national du Fjord-du-Saguenay pour quelques jours de camping avec son chum.

Les deux Québécois participaient à une activité de plein air dans le secteur de Rivière-Éternité. Ils ont tous deux dû rebrousser chemin en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur la région.

Dans leurs véhicules respectifs, les deux victimes circulaient sur la rue Notre-Dame lorsqu’elles ont été immobilisées par un arbre tombé, ce qui bloquait le passage. Les deux groupes sont descendus de leurs véhicules pour évaluer la situation. Un véhicule de la SÉPAQ est alors arrivé sur les lieux pour leur venir en aide.

Huit personnes se trouvaient dans la rue lorsqu’un grand craquement a été entendu : une énorme vague de trois mètres de haut, composée d’eau, de boue, d’arbres et de matières végétales, s’est abattue sur le groupe.

Trois personnes ont été secourues. Selon le rapport du coroner, plusieurs témoins ont entendu Mme Racine demander de l’aide, mais la mère n’a pas pu être retrouvée à temps.

La femme de 44 ans est décédée après avoir inhalé une quantité considérable de plantes, ce qui l’empêchait d’expirer l’air qu’elle respirait.

Selon le coroner Me Tremblay, l’homme de 48 ans a été heurté de plein fouet par un arbre lors du glissement de terrain. Il est décédé sur le coup d’un important traumatisme crânien.

Catastrophe naturelle

Les données recueillies par Environnement Canada révèlent qu’une quantité de 130 à 210 millimètres de pluie est tombée sur la région. « Il ne fait aucun doute que ces pluies torrentielles sont inhabituelles et bien au-delà des moyennes saisonnières », écrit la coroner dans son rapport.

Selon plusieurs experts consultés dans le cadre de l’enquête, les fortes précipitations ont causé plusieurs problèmes sur la rue Notre-Dame, tels que l’érosion, le creusement de ravins et des dépressions causées par le débordement des cours d’eau. Tous ces éléments ont conduit à des phénomènes de mouvements de terrain.

La configuration des lieux ou la signalisation installée sur la route ne sont pas des facteurs contributifs à l’événement, note le coroner.

En sortant de leur véhicule ce jour-là, M. Héon et Mme Racine se sont mis « dans une situation de vulnérabilité face aux forces de la nature qui se sont déchaînées ».

La coroner ne fait aucune suggestion aux autorités concernées lors de la signature de son rapport. Rien n’aurait pu empêcher ce drame.

 
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