Dans la Vallée de l’Hérault, les « ailes de saison » prennent leur envol

Dans la Vallée de l’Hérault, les « ailes de saison » prennent leur envol
Dans la Vallée de l’Hérault, les « ailes de saison » prennent leur envol

Après une saison estivale mitigée, l’automne dans la vallée de l’Hérault a enregistré des chiffres positifs, avec des séjours prolongés et une fréquentation en hausse, compensant l’été.

Après le constat peu reluisant de la saison estivale dans la Vallée de l’Hérault, nous attendions les chiffres de fréquentation de ce que nous considérons comme «ailes de saison», et plus précisément le printemps et l’automne. Après un bon mois de mai (les ponts ont enregistré un pic), septembre a bien résisté, notamment le week-end, avec 84.836 nuitées, soit plus qu’au mois de juin, sans réelle surprise, le samedi 21, Journée européenne du patrimoine, a enregistré le fréquentation la plus élevée. Le mois d’octobre s’est également révélé correct, avec 70 686 nuitées. Novembre n’est pas négligeable avec le retour du beau temps associé. pendant les vacances scolaires : 3 988 nuitées pour la Toussaint, plus de 16 000 nuitées depuis le début du mois, 30 % de touristes étrangers, ces résultats pèsent sur la saison estivale. Pour l’ensemble du Pays Cœur d’Héraut, plus de 2,264 000 nuitées ont été recensés depuis le début de l’année, soit 7 233 en moyenne par jour. Et le 11 novembre a aussi été très intéressant, oui. on en croit le nombre de voitures dans les différents sites, de Saint-Guilhem à Mourèze.

Un changement dans les pratiques touristiques

On observe également une baisse de «excursionnistes» (ceux qui viennent à la journée), au bénéfice de séjours plus longs, et donc de plus grandes retombées économiques.

Les différentes propositions sont bien accueillies par le public : marchés locaux, fêtes, découverte des domaines et des vins, balades patrimoniales ou festibeers faisaient le plein.

Pour Fabienne Barrère-Elul, directrice de l’Office de tourisme de la Vallée de l’Hérault, c’est clairement une tendance dont il faut tenir compte. “ On sent une période de transition. Il est indéniable que les pratiques évoluent. On divise les séjours, on réserve à la dernière minute, et le changement climatique pousse les gens à venir en dehors des périodes chaudes. « Le travail avec les différents partenaires maintient le rythme : hier, c’est l’Office de Tourisme de Montpellier qui a fait visiter aux magazines gastronomiques trois vignobles d’Aniane. Une manière de faire connaître toute la région, de mettre en valeur les partenaires, avec des accueils qui peuvent débuter par d’autres initiatives (des livres par exemple).

Correspondent Midi Libre: 06 81 26 43 83

 
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