L’association des maires d’Ile-de-France (Amif) souhaite voir le projet de loi de finances pour 2025 amendé sur plusieurs points afin d’éviter de remettre en cause une série de projets stratégiques portés par les communes.
Pour l’Association des Maires d’Ile-de-France, de nombreux projets portés par les communes, permettant de réduire les fractures sociales, d’adapter les territoires au changement climatique et de préserver la qualité des services publics locaux, risquent d’être remis en cause d’ici le début. texte du projet de loi de finances (PLF) pour 2025.
C’est la raison pour laquelle l’association présidée par Stéphane Beaudet apporte 7 amendements au PLF qui entame sa première lecture au Sénat :
- Un avenant relatif à l’indexation de la DGF (dotation globale de fonctionnement) à l’inflation (jusqu’à 1,8%)
- Un amendement visant à supprimer l’article 30 prévoyant la réduction du taux du FCTVA (Fonds de Compensation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée) et l’exclusion des fonds des dépenses d’entretien des bâtiments publics, des voiries, des réseaux payants et des services de solutions Cloud
- Un amendement visant à supprimer l’article 31 prévoyant la reconduction pour 2025 des montants de TVA versés en 2024 aux collectivités, gelant ainsi pour 2025 les parts de TVA qui leur sont allouées
- Un amendement visant à supprimer l’article 64 prévoyant la création d’un fonds de réserve des finances locales pour les collectivités ayant plus de 40 millions d’euros de dépenses réelles de fonctionnement à hauteur de 2% de leurs recettes (périmètre France entière)
- Un amendement proposant de maintenir le soutien à la politique de réussite éducative et de lutter contre le phénomène des « écoles orphelines » en pérennisant 54 000 000 d’euros dans le budget relatif à l’enseignement primaire public afin de maintenir 1 200 postes d’enseignants et de les affecter à la division. des classes de grande section, CP et CE1 dans les 471 écoles orphelines identifiées dans le rapport « Territoires et réussites ».
- Un amendement proposant de rétablir le niveau du Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires dit « Fonds vert » au niveau de 2024, soit 2,5 milliards d’euros pour l’ensemble du pays.
- Un amendement relatif à la mise en place d’aides aux maires constructeurs.
Stéphane Beaudet, president of Amif. © Jgp
«Nous comptons sur l’appui des parlementaires pour relayer les préoccupations des maires au niveau national lors de la révision budgétaire», indique Stéphane Beaudet. Plus généralement, l’Amif appelle le gouvernement à revenir sur les coupes budgétaires prévues et à garantir les ressources propres des communautés. La prise en compte de ces priorités est essentielle alors que le gouvernement envisage de soumettre les collectivités locales à des coupes budgétaires drastiques et à court terme, à hauteur de 6,5 milliards d’euros.