“Les déclarations invraisemblables et à géométrie variable de Louis Aliot”, la procureure donne un avant-goût de ses réquisitions contre le maire de Perpignan

“Les déclarations invraisemblables et à géométrie variable de Louis Aliot”, la procureure donne un avant-goût de ses réquisitions contre le maire de Perpignan
“Les déclarations invraisemblables et à géométrie variable de Louis Aliot”, la procureure donne un avant-goût de ses réquisitions contre le maire de Perpignan

Vingt-cinq cadres du Front national (aujourd’hui RN) et du parti lui-même sont jugés depuis le 30 septembre devant le tribunal judiciaire de Paris dans le cadre du procès pour emploi fictif présumé d’assistants parlementaires d’eurodéputés d’extrême droite. Ce mercredi 13 novembre 2024, les procureurs Nicolas Barret et Louise Neyton présentent leurs réquisitoires contre les prévenus, dont le maire de Perpignan Louis Aliot. Les peines seront réclamées en fin de journée.

“C’est absurde”a lancé la procureure Louise Neyton ce mercredi après-midi à propos des fonctions d’assistant parlementaire que Laurent Salles aurait occupées au service de Louis Aliot entre 2014 et 2015, alors que le maire de Perpignan était député européen. Laurent Salles qui aurait en réalité occupé les fonctions d’adjoint de Yann Le Pen-Maréchal, à la direction nationale des grandes manifestations du parti

“Il n’y a aucune preuve produite du moindre travail efficace pour Louis Aliot”, insistait-elle lors des réquisitions. Aucune communication, aucun email, aucune date notée dans l’agenda de l’adjoint, hormis un unique SMS pour la galette des rois d’une fédération de parti. Et le parquet fustige le « déclarations incroyables et à géométrie variable » par Louis Aliot, et « reconstruire a posteriori » des tâches de son collègue.

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Un avant-goût de la peine, attendue sévère, qui sera requise contre Louis Aliot en fin d’après-midi.

Rappelons que les cadres du Front national encourent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende pour les faits commis entre 2009 et 2013, voire 1 million d’euros pour ceux commis après 2013. Ils risquent également une peine complémentaire d’inéligibilité limitée à 5 ans mais qui pourrait être portée à 10 ans, certains exerçant un mandat public électif au moment des faits. Ces dernières peines pourraient prendre effet dès le délibéré du procès si le tribunal ordonne une exécution provisoire.

 
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