C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris vendredi 7 juin au matin la disparition de Maurice Mazars.
Maurice, Momo pour tous ceux qui ont eu la chance de passer un moment avec lui, était un homme au caractère bien trempé, aux convictions inébranlables et plein de qualités humaines qui transparaissaient dans la chaleur et l’engagement qu’il insufflait dans chaque article. qu’il a écrit pour La Dépêche du Midi.
L’ancien journaliste Roger Lajoie-Mazenc lui rend aujourd’hui un émouvant hommage : « La nouvelle nous est tombée sur la tête ce vendredi matin : Maurice est décédé subitement dans la nuit ! Cela a vite fait le tour de ses nombreux amis, au premier rang desquels les anciens membres de La Dépêche Aveyron, tous consternés.
L’ancien responsable de la rédaction aveyronnaise de ce titre à Decazeville et doyen de La Dêpêche dans notre département poursuit son hommage en retraçant son parcours : « Né le 2 décembre 1943, Maurice Mazars a grandi à Cabanes, quartier de La-Bastide. l’Evêque, sa mère appartenant à la grande famille Cabrit, son père étant facteur à Baraqueville avant Villefranche où il installa sa famille.
De « pion » à journaliste
Après ses études à l’école publique de Cabanes puis au lycée Monteil de Rodez, Maurice travaille comme « pion », notamment à Decazeville, avant de débuter dans le journalisme à Villefranche, le 1er avril 1969, comme correspondant de La Dépêche aux côtés de Germain Vernhes. , rue des Chanoines. Le 1er janvier 1972, il obtient sa carte de journaliste professionnel, étant alors en poste à l’agence nouvellement créée dirigée par Jean Espeilhac.
Le 1er juin 1976, il rejoint l’agence de Decazeville où, à mes côtés puis en me remplaçant, il doit vivre les heures sombres de l’arrêt de l’industrie sidérurgique mais aussi, pour sa plus grande joie car il était un passionné de la ovale, les heures chaudes du Sporting Club dont il restera un éternel supporter.
Ayant déménagé de Capdenac, pays de son épouse, à Villefranche, il y revient professionnellement le 1er janvier 1986, couvrant la fin de la carrière politique de Robert Fabre et l’ascension de Jean Rigal, illustres représentants d’une gauche qu’il porte en son cœur.
L’ayant connu enfant à La-Bastide, l’ayant accueilli dans l’équipe des journalistes de La Dépêche, ayant partagé avec lui de nombreux reportages, dont le célèbre Bi-millénaire de Rodez, et des moments de convivialité comme ceux qui, en retraite, ont trouvé leur suite dans nos retrouvailles épisodiques, je veux ici témoigner du charisme dont Maurice avait fait sa seule religion.
Ayant pris une retraite anticipée en décembre 1999, il devait à son cercle d’amis ses réunions matinales dans son café préféré lorsqu’il ne partageait pas les voyages en camping-car et le bord de mer avec ses proches. Autant d’occasions de rêve pour refaire le monde, Maurice étant, de son côté, jamais à court d’arguments, sachant captiver son public.
Les funérailles auront lieu ce mercredi 12 juin
Au nom de tous ceux qui ont collaboré avec lui à La Dépêche, au nom de ses amis, nous tenons ici à exprimer notre sympathie à Jackie qui a partagé sa vie, à Stéphane et Sandrine ses enfants dont il était fier de la réussite, à ses sœurs Geneviève et Gisèle, à son frère Alain, et leurs conjoints, à ses petits-enfants, les assurant que nous partageons leur immense douleur. Puissent-ils retrouver dans ce rappel de carrière une trace de la marque laissée par Maurice dans une vie trop brutalement interrompue.
Tout le groupe Dépêche et bien sûr les Villefranchois pleurent cette figure villefrançoise si attachante et sincère. Maurice aura marqué son époque de son empreinte et laissera des souvenirs impérissables à ceux qui l’ont connu. L’équipe Villefranchois présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Au revoir Maurice.
Les funérailles auront lieu le mercredi 12 juin 2024 au crématorium de Capdenac-Gare.
