«Je ne peux pas baisser les bras, c’est ma circonscription», Stéphane Mazars revient en campagne

«Je ne peux pas baisser les bras, c’est ma circonscription», Stéphane Mazars revient en campagne
«Je ne peux pas baisser les bras, c’est ma circonscription», Stéphane Mazars revient en campagne

Les trois députés aveyronnais seront candidats aux élections législatives anticipées, les 30 juin et 7 juillet, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale.

Stéphane Mazars, député sortant de la première circonscription depuis lundi minuit, repart en campagne. « Je ne peux pas abandonner, c’est ma circonscription et je n’ai pas le sentiment d’avoir fait quelque chose de mal… Je veux aussi comprendre, car s’il y en a quelqu’un qui est loin des valeurs traditionnelles de notre territoire, comme la valeur du travail, c’est définitivement Bardella.

Même s’il reste affecté par la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, l’avocat se montre déjà combatif. Et prévoit de rencontrer rapidement les habitants du « circo » pour mieux comprendre les contours de cette « lame de fond ».

Quels candidats face à Stéphane Mazars ?

« Ce parti propose des choses qui sont aux antipodes des intérêts du territoire », souffle Stéphane Mazars qui, lundi, a été favorisé par les prédictions de Christian Teyssèdre, maire de Rodez. Ville qui, malgré l’arrivée du RN en tête dimanche soir, faisait encore la part belle au socialiste Glucksman (PS) et au macroniste Hayer. « Je pense qu’il va gagner, mais ce ne sera pas simple. La situation est complexe. Si la décision d’Emmanuel Macron est honorable, elle est à mon avis de loin la plus importante politiquement de toute la Ve République», réagit le maire ruthène qui n’a pas caché, pendant la campagne, son attirance pour la liste Glucksmann.

Reste désormais à savoir à qui aura affaire Stéphane Mazars, outre Jean-Philippe Chartier pour le RN. A gauche, alors que les dirigeants nationaux négociaient un éventuel « front », les candidats potentiels sont au diapason. Qu’il s’agisse de l’écologiste Léon Thébaut, qui était au second tour des dernières législatives, de Matthieu Lebrun, représentant du PS, ou encore de Leïla Arfoutni pour LFI.

A droite, Magali Bessaou, arrivée en troisième position lors du premier tour des précédentes législatives, s’interroge encore sur la place de « sa » droite dans ce scrutin. Affirmant qu’il ne veut pas être l’arbitre “entre la peste et le choléra” mais ne peut pas non plus accepter l’idée de voir le RN en Aveyron.

 
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