12 956
Selon les données établies par la FNAIM PME à partir des données de son Laboratoire d’économie de l’habitat (Label), 12 956 transactions immobilières ont été conclues sur les 12 derniers mois en Haute-Savoie, soit une baisse de -27% par rapport à 2022.
« Le marché est en perte de vitesse, principalement en raison de la hausse des taux de crédit à partir de 2022 »» admet Sébastien Cartier, président de la PME FNAIM. « Nous revenons au niveau de 2016. »
+ 0,50 %
Les baisses des taux de crédit semblent avoir leurs effets sur le département où les prix ont recommencé à augmenter au cours des trois derniers mois, fin septembre, avec des actes de vente conclus à un prix moyen en hausse de +0,50%.
« Malgré la baisse des volumes de ventes, la région résiste très bien. Alors que la crise immobilière frappe durement la France entière, la Haute-Savoie n’affiche qu’une baisse de -2,10% sur un an et -1,70% sur deux ans. A relativiser avec la hausse de +18,20% sur cinq ans », specifies Sébastien Cartier.
4 475 €
Tous types de biens confondus, le prix moyen de l’immobilier en Haute-Savoie atteint 4 475 € le mètre carré. Il faut compter 5 598 € le mètre carré à Annecy, 3 778 € à Thonon-les-Bains, 3 710 € à Annemasse, 3 502 € à Sallanches, 3 211 € à Rumilly, 4 571 € à Saint-Julien-en-Genève et 4 233 € à Évian- les Bains.
14,71 €
Le loyer moyen au mètre carré en Haute-Savoie est en hausse de +3,60% sur un an pour atteindre 14,71 €. Cette augmentation assez marquée s’explique par “la route résidentielle des Haut-Savoyards qui est bloquée”deplores Sébastien Cartier. « Le marché est très tendu, la concurrence entre candidats à la location est très forte. Alors que les propriétaires ont parfois acheté des logements coûteux. A quoi il faut ajouter le salaire, supérieur à la moyenne française, des frontaliers : tout est réuni pour que les loyers augmentent. »
C’est particulièrement vrai à Annemasse (+6,9% sur un an) ou à Thonon-les-Bains (+4,4%).
9 %
La Haute-Savoie compte environ 9 % de logements bénéficiant d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) de classe G et 11 % de logements classés F, soit les plus énergivores.
Des propriétés bientôt interdites à la location. La PME FNAIM s’inquiète « une nouvelle usure de l’offre locative à venir, alors que le territoire est déjà très tendu. »
Mais le nouveau gouvernement devrait revoir le calcul du DPE et le calendrier d’interdiction des crépines thermiques.
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