Zone à risque : “Je suis contre mettre 1 million là-dessus”
Situé dans le lit majeur de la Dunière, le projet se situe dans une « zone à risque moyen en zone urbaine » et une « zone à risque élevé ».
Face à ce risque, le bureau d’études formule plusieurs recommandations : ancrer les meubles, ne pas placer d’obstacles à l’écoulement des eaux de crue, ne pas réduire la surface d’expansion des crues, ne pas imperméabiliser plus d’un hectare, avoir un climat favorable. l’équilibre déblai-remblai, n’auront pas un impact de plus de 1 000 mètres carrés sur les milieux humides.
Réservations des conseillers
Pour Robert Vallat, conseiller, un projet aussi coûteux n’est pas judicieux dans une zone à risque. « J’ai un gros doute, confie-t-il. Nous ne sommes pas à l’abri d’une inondation de ce champ. Quand on voit les dégâts le long du Lignon, je suis contre le fait de mettre 1 million là-dessus. Il y a un problème de vulnérabilité économique : c’est la commune qui prend le risque. »
Pour l’élu, il aurait été préférable de demander la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) sur d’autres projets. « Ne serait-il pas possible de réduire les coûts avec un projet moins ambitieux ? N’y a-t-il pas d’autre emplacement possible qui ne se trouve pas dans une zone inondable ? N’y a-t-il pas aussi un projet de parc urbain dans la cour de l’école des Sœurs ? »
Même si ces questions ont été soulevées par plusieurs élus, le projet à 1 240 000 euros a tout de même été adopté tel quel, le maire rappelant que le dossier DETR devait être déposé avant le 1er décembre.
RA