seront-ils candidats aux élections législatives ? – .

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Des élections législatives anticipées auront lieu le 30 juin puis le 7 juillet. Trois des cinq députés du Puy-de-Dôme assurent déjà qu’ils seront candidats.

Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le Président de la République, les Français seront appelés à voter pour de nouveaux députés les 30 juin et 7 juillet. Trois des cinq députés du Puy-de-Dôme ont déjà annoncé qu’ils allaient retour à la campagne. Laurence Vichnievsky (députée Modem) et André Chassaigne se donnent le temps de la réflexion. Leurs réactions.

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André Chassaigne (député PCF de Thiers/Ambert)

« Même si cela ne m’a pas surpris, la progression désastreuse de l’extrême droite exprime une colère énorme, mais une colère qui se traduit par la pire des réponses, celle du racisme et de la discrimination. Je prends note de la décision de dissolution. Nous reprendrons la campagne demain pour que notre pays ne tombe pas entre les mains de l’extrême droite. Pour cela, j’appelle les forces progressistes à s’unir pour construire un front populaire dans le respect de ses différentes composantes et sur la base d’un programme social ambitieux.» Sa réaction complète peut être lue ici.

Laurence Vichnievsky (députée Modem de Clermont Montagne)

« Le président de la République a réagi dignement à un résultat visiblement peu favorable à la majorité, en décidant de mettre les Français face à leurs responsabilités, de répondre aux difficultés qui sont les nôtres, et de le faire au plus vite. possible. Nous sommes là pour le soutenir. Les prochaines élections législatives sont des élections nationales, qui n’ont rien à voir avec ces élections européennes. Je suis, pour ma part, très européen, et il faut rappeler que le parti arrivé en tête aujourd’hui a voté sur les sujets qui nous concernent, comme l’immigration, la ruralité et plusieurs sujets de société”.

Marianne Maximi (députée LFI de Clermont)

« Les résultats de ces élections sont un désaveu pour Emmanuel Macron. Utilisant les idées du Rassemblement national, il se transforme en pompier-incendiaire. Avec la dissolution, je n’ai pas peur de retourner aux urnes. Les militants, eux aussi, sont prêts pour cette campagne très rapide. Nous représentons une force qui travaille beaucoup sur le terrain, qui mobilise et accroît la participation. Pour ces européennes, on a encore de bons scores dans la première circonscription du Puy-de-Dôme. Même si on voit que, comme Clermont-Ferrand, qui a toujours été une ville en lutte contre l’extrême droite, cette vague extrémiste nous touche aussi… Moi qui ai commencé à faire campagne en 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen se retrouvait au second tour de l’élection présidentielle, je trouve grave ce qui se passe en 2024. Pour ma part, j’ai toujours appelé à l’union de la gauche. Et cela ne me demande donc aucun effort de le répéter aujourd’hui en vue des prochaines élections législatives. Nupes a permis à la gauche de ne pas disparaître. » Sa réaction complète peut être lue ici.

Quel candidat est arrivé en tête dans votre commune ? Retrouvez les résultats des élections européennes ici

Delphine Lingemann (Députée Modem d’Issoire)

« Je suis inquiet mais en même temps déterminé. Je m’attendais à une forte poussée du Rassemblement national. Pour la dissolution, la question est : avions-nous vraiment le choix ?? La course contre la montre est lancée. Je continuerai à lutter contre la montée de l’extrême droite même si je respecte la grande majorité de ses électeurs. Mais un lien s’est rompu entre les Français et la politique. Il faut reconstruire rapidement une base, un grand bloc central, de la gauche démocratique à la droite sociale. On a vu venir cette montée de l’extrême droite. C’était inévitable. La démocratie a parlé. Les Français veulent une nouvelle façon de fonctionner, une autre façon de gouverner. » Sa réaction complète peut être lue ici.

Christine Pirès-Beaune (députée PS de Riom)

« Ce soir, sans surprise, l’extrême droite remporte les élections. C’est une défaite magistrale pour le président de la République. C’est aussi une défaite pour le projet d’une Europe forte et unie. La stratégie présidentielle est un échec cuisant qui a ouvert la porte au RN et nous ne l’acceptons pas. Face à ce tsunami, le Président de la République a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Avec Michaël Baré, nous prenons nos responsabilités et sommes candidats dans la deuxième circonscription pour apporter une alternative de gauche crédible à la politique actuelle et aux risques de l’extrême droite. Nous appelons toutes les forces de gauche à s’unir pour élaborer une feuille de route claire et susciter l’espoir. »

 
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