Plutôt discret ces derniers temps, Nicolas Sarkozy a fait un retour tonitruant sur l’espace médiatique vendredi soir lors des « Rencontres du Futur ». Organisé depuis 2018 à Saint-Raphaël à l’initiative de l’économiste Nicolas Bouzou, ce rendez-vous accueille chaque année des personnalités influentes du monde politique, économique et intellectuel pour discuter de l’avenir de la France et du monde.
« C’est 24 heures sur 24 et six mois dans l’année entre les vacances et les week-ends »
Invité star de l’édition 2024, Nicolas Sarkozy a mis les pieds dans le plat en répondant à une question sur l’Éducation nationale. « On me dit qu’il n’y a pas assez de fonctionnaires dans l’Éducation nationale. Le statut d’enseignant des écoles est de vingt-quatre heures par semaine et six mois par an entre les vacances et les week-ends. Je sais que c’est un travail difficile, mais nous devons dire la vérité : nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un million d’enseignants. »
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« Allez-y, même si ce n’est qu’une semaine en crèche ! » »
Une projection digne des plus grandes heures de l’ancien président de la République qui a fait sortir Laurent Croizier de ses gonds. Sur son compte X (ex-Twitter), le député Modem du Doubs, lui-même ancien professeur des écoles, est devenu le porte-parole de ses anciens collègues. « Allez-y, même si ce n’est qu’une semaine en crèche ! » Vos propos sont d’une ignorance épouvantable. Ils s’inscrivent dans la crise de l’attractivité du métier d’enseignant. Pour nos enfants, choisissez l’éducation plutôt que le mépris des enseignants. »
En réaffirmant sa satisfaction d’avoir supprimé 155 000 postes de fonctionnaires sous son mandat, Nicolas Sarkozy a fait son choix.