Les périodes d’activation des routes hivernales organisées par le Conseil Départemental pour déneiger et saler les routes qui en sont chargées ont déjà débuté le 28 octobre pour le Haut-Doubs, pour s’achever le 7 avril 2025. En plaine, secteurs de Montbéliard et Besançon, il s’agira se déroulera du 18 novembre au 17 mars 2025. Cependant, en réponse aux changements climatiques, cette communauté adapte et fait évoluer son organisation. Le budget consacré au maintien du trafic cet hiver s’élève à 5 millions d’euros (M€), soit une somme de 1 M€ de plus que l’an dernier.
3 690 km de routes à traiter
« Si les hivers sont ici marqués par plus de douceur, la frange sud-est du territoire, à la frontière avec la Suisse, est encore soumise à des phénomènes météorologiques extrêmes », constate Florence Rogeboz, vice-présidente en charge de la mobilité et des infrastructures. « La limite nord-ouest est désormais beaucoup moins exposée et connaît des températures hivernales proches de celles des côtes méditerranéennes ou atlantiques des années 1980. Les équipes d’intervention y sont moins sollicitées. »
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Les niveaux de service ont été redéfinis en conséquence. Le recours réduit aux prestataires de services privés, en particulier dans les zones de plaine, entraînera une extension de la longueur des circuits en réseau. Les équipes, 153 agents, dirigées et alertées par des chefs de permanence, des gestionnaires coordonnateurs et des patrouilleurs, devront ainsi gérer en moyenne 38 km de routes départementales, contre 28 km auparavant. Des circuits principaux et secondaires, au nombre de 51, seront mis en place pour prioriser les interventions sur le réseau. Parallèlement, une quarantaine de prestataires privés assureront la viabilité de 60 circuits dans le cadre de marchés publics.
Trois niveaux de services
« Chaque circuit dispose d’au moins un véhicule de déneigement dédié, dont certains sont équipés d’un dispositif de géolocalisation, d’une lame de déneigement et d’un système d’épandage de sel et/ou de saumure », poursuit Florence Rogeboz. « Lors d’un hiver moyennement rigoureux, on estime qu’environ 10 000 tonnes de sel sont nécessaires pour traiter les 3 690 km de routes départementales. »
Le DOVH définit trois niveaux de prestations permettant d’adapter le traitement à réaliser en fonction des événements météorologiques et de la fonction des routes. Le niveau de service garanti n’est pas identique selon la classification des routes et les périodes de la journée, ce qui a un impact sur les conditions de circulation. Cet hiver, les usagers pourront consulter la carte des conditions de circulation en temps réel sur www.inforoute25.fr.
