Toujours indécis pour les élections du 9 juin en Belgique ? Voici ce que disent les partis sur 4 enjeux concrets liés à l’environnement

Toujours indécis pour les élections du 9 juin en Belgique ? Voici ce que disent les partis sur 4 enjeux concrets liés à l’environnement
Toujours indécis pour les élections du 9 juin en Belgique ? Voici ce que disent les partis sur 4 enjeux concrets liés à l’environnement

Ce dimanche, plus de huit millions de Belges seront appelés à élire leurs représentants à la Région, au Gouvernement fédéral et à l’Europe. Cependant, de nombreux électeurs se retrouvent encore dans le pétrin, incapables de se décider. Plus précisément, un Belge sur cinq ne sait toujours pas pour quel parti voter ce dimanche.

Pas le temps de parcourir les milliers de pages de programmes des différents partis avant les élections ? L’Avenir de ce vendredi a sélectionné une vingtaine de questions susceptibles d’influencer votre décision et vous propose le positionnement des six principaux partis. Après deux premières salves sur notre site, voici quatre autres questions.

Faut-il taxer le transport aérien ?

PS OUI. Via une taxe sur le kérosène pour les vols aériens et une taxe sur les billets d’avion pour les vols courts, tout en proposant des alternatives efficaces.

M. NON. Mais le MR prône « des aéroports à la pointe de la transition énergétique et de la neutralité carbone en termes d’infrastructures à l’horizon 2030 ».

Le OUI Engagé. En imposant une « juste contribution du transport aérien proportionnelle à son impact sur l’environnement ».

Écologique OUI. En introduisant une taxe sur le kérosène pour soutenir les alternatives. Écolo veut aussi interdire « les sauts aux puces et les vols de nuit dans toute l’Europe ».

N° PTB. Mais le PTB veut créer une taxe sur les jets privés qui remplacerait la taxe sur les billets d’avion.

DÉFI OUI. Via une taxation du kérosène mais avec une harmonisation indispensable au niveau européen.

Faut-il imposer une caution ?

PS OUI. Un système de dépôt manuel d’autres régions.

M. NON. Car cela « déstructurerait le secteur du sac bleu » et n’apporterait pas de « valeur ajoutée économique ou environnementale ».

Le OUI Engagé. Un système de dépôt physique. Y compris en l’imposant au niveau européen.

Écologique OUI. Sur les canettes et bouteilles en plastique dès 2025 pour ensuite « généraliser petit à petit la démarche à d’autres produits ». Notamment certains emballages postaux utilisés pour la vente en ligne, la vente de produits cosmétiques en flacons consignés, les boîtes de produits d’entretien, etc.

PTB OUI. Un système « équitable » qui responsabilise les producteurs d’emballages et d’articles « sans compliquer la vie des ménages ».

DÉFI OUI. Basé sur un plan coordonné entre les entités fédérales, fédérées et les autorités locales.

Faut-il mettre fin aux voitures salariales ?

PS NON. Mais d’un autre côté, il faut « fixer une valeur plus proche de la valeur réelle de l’avantage ainsi alloué ».

M. NON. Pas avant la mise en œuvre d’une réforme fiscale globale « permettant une augmentation considérable du revenu net des travailleurs ».

Le OUI Engagé. En remplaçant par des réductions PPI et un bonus. Ceux qui disposent déjà d’une voiture salariale pourront conserver ce dispositif « jusqu’à la fin de leur contrat de travail ».

Écologique OUI. En interdisant tout nouvel entrant dans le système. Remplacez par d’autres avantages : paiement en espèces, budget mobilité durable, etc.

PTB OUI. Laissons mourir le système en n’autorisant plus de nouveaux avantages fiscaux. Remplacer par une augmentation du salaire brut.

DÉFI OUI. En le compensant par le salaire net.

Faut-il interdire les PFAS à la Source ?

PS NON. Plutôt « consolider l’évaluation, l’analyse et la surveillance des contaminants émergents » (dont les PFAS). Avoir une « approche préventive » des produits chimiques persistants (type PFAS)

M. NON. Sauf dans les emballages alimentaires. Le MR souhaite « améliorer l’analyse des risques et revoir les processus d’alerte » et appliquer le principe pollueur/payeur.

Le OUI Engagé. A condition que cela se fasse au niveau européen. En Wallonie et à Bruxelles, des normes plus strictes que l’UE doivent déjà être appliquées et la toxicité spécifique de chaque type de PFAS doit être prise en compte.

Écologique OUI. Interdire la production et l’utilisation de polluants particulièrement dangereux (y compris les PFAS) au niveau de l’UE.

N° PTB. Sauf pour les « substances extrêmement dangereuses pour la santé publique et l’environnement ». Pour le reste : contrôle strict et responsabilisation des pollueurs.

DÉFI OUI. Il dit soutenir les initiatives visant à les interdire le plus rapidement possible « dans le cadre des efforts européens ».


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