A la mairie de Saint-Jean-de-Boiseau, les mails de toute la France pleuvent depuis trois jours sans arrêt, exprimant leur indignation face à l’abattage, les 30 octobre et 5 novembre, de trente-cinq bovins qui végétaient. depuis huit ans dans un marais, abandonné par un éleveur local. « Les gens nous reprochent d’opter pour la facilité. Nous essayons d’y répondre par l’éducation. » se confie-t-on à l’entourage du maire.
La commune justifie son arrêté d’abattage par des raisons de sécurité et de santé publique. Avec des bêtes sauvages, menaçant de charger quiconque s’en approcherait, à proximité d’un chemin pédestre et cyclable longeant la Loire. Des vaches susceptibles de contaminer d’autres troupeaux voisins, des maladies ayant été identifiées par les services vétérinaires, selon la mairie.
Évitez un autre hiver désastreux
Des animaux pour la plupart non identifiés et surtout très émaciés, souffrant de malnutrition, dont certains ont fini par mourir d’épuisement, piégés dans cette zone marécageuse, inondée à l’arrivée de l’hiver. Huit corps ont été dénombrés en janvier dernier, lors de l’alerte lancée par un habitant sur les réseaux sociaux, avec des photos saisissantes. Le retour des marées hautes, de…